Le responsable Apériste, Tamsir Faye, vient de donner quelques précisions sur la libération de Karim Wade que certains accusent d’avoir passé un deal avec le président de la République, Macky Sall, pour sortir de prison, en bénéficiant de la grâce présidentielle.
« Ce sont des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution de la République du Sénégal. Le président de la République, Macky Sall, a gracié Karim Wade. Gracier ne veut pas dire amnistier. Les conséquences de la condamnation ne sont pas éteintes. Karim Wade est toujours redevable de 130 milliards F Cfa au contribuable sénégalais. Monsieur Karim Wade, il convient de le préciser, a déjà passé 3 années sur les 6 années qu’il devait passer en prison. Il pouvait bénéficier d’une liberté conditionnelle ou d’une grâce présidentielle », précise Tamsir Faye sur le nouveau site d'information exclusi.net. Membre de l’APR, Tamsir Faye, Premier conseiller du Consulat d’Ottawa, n’a pas manqué de formuler des prières à l’endroit de Karim Wade. Il a aussi salué le geste du président de la République qui a accordé une grâce à l’ancien ministre d’État. « Nous saluons ce geste humanitaire de portée historique. Souhaitons à notre frère, Karim Wade, paix, santé et réserve. Merci au Président Macky Sall, soyons mobilisés, unis pour faire face. Nous soutiendrons toujours les décisions du Président Macky Sall car elles vont dans le sens de l’histoire, la paix, la sécurité, la stabilité et le bien de notre pays », clame-t-il.
Depuis cette libération, ils sont nombreux ceux qui dénoncent cette grâce présidentielle sur le site exclusif.net. Pour Tamsir Faye, « de tout temps, des gens de bonne volonté ont toujours cherché à apaiser, dépassionner et raffermir la cohésion sociale ; traiter ces gens de voleurs est juste un manque de respect et d’éducation », peste-t-il souligné. M. Faye déplore, par ailleurs, les propos de certains membres du mouvement Y’en a marre. « Quand Thiat, rappeur de circonstance, dit que tous ceux qui demandent la libération de Karim Wade sont des voleurs, je pense que ce sont des propos d’une extrême gravité. On peut ne pas être d’accord avec la libération de Karim Wade, c’est le droit de tout citoyen, mais on n’a pas le droit d’insulter les gens », recadre-t-il.
Ibrahima Khalil DIEME