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Thione Niang: «Je suis écœuré quand je vois des femmes passer deux jours à la porte de l’hôpital le Dantec sans soins»

Mercredi 13 Avril 2016

Thione Niang, ce Sénégalais, par ailleurs, proche du président américain Barack Obama,  poursuit sa diatribe contre la classe politique sénégalaise qui, selon lui, doit changer de veste pour s'occuper des véritables problemes.  

Originaire de Kaolack, Thione Niang est célèbre pour avoir fait partie de la cellule de communication de Barack Obama, devenu Président des États-Unis d’Amérique. Il ne rate plus d’occasion pour recadrer la classe politique sénégalaise. Invité par les étudiants de l’ISEG, il déplore le manque de vision de nos politiciens. « Désormais, ces politiciens  ne nous inspirent plus confiance. Ils passent tout leur temps à se chamailler sur les plateaux de télévisions. Ne les suivez pas, battez-vous pour vos propres comptes », martèle-t-il sous les ovations des étudiants. Pour lui « le meilleur investissement, c’est la jeunesse. On ne peut développer un pays quand sa jeunesse a faim. J’étais à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, j’ai vu des jeunes qui n’ont pas de quoi manger. J’ai décidé de m’investir dans l’éducation  et non dans le pétrole et l’immobilier. Nous allons développer ce secteur au Sénégal. Et je suis sur le terrain déjà et mon ONG est en train d’assurer la formation pour certains », ajoute-t-il, au cours de la rencontre avec les étudiants de l’ISEG.

 Autre cri de cœur, c’est dans le secteur de la santé où des centaines de milliards sont engloutis par l’État sans aucun résultat positif. Comme la majorité des Sénégalais, Thione Niang précise : « Je suis écœuré quand je vois nos mères passer deux jours à la porte de l’hôpital le Dantec sans bénéficier de soins ». Face à la presse, il a tenu à préciser que sa sortie sur les projets de « jeunes bancables » ne visait pas le ministre de la Jeunesse. « Je ne connais même pas le ministre de la Jeunesse et ma déclaration ne visait pas sa personne, mais j’ai dit que les projets que nous recevons dans notre ONG étaient bancables », tranche-t-il.

À la question de savoir s’il bénéficie du soutien de l’État dans son combat d’aider la jeunesse africaine, M. Niang précise : « Il n’y a aucune subvention de l’État qui entre dans mon bureau, c’est moi qui assure financièrement la formation de ces jeunes. Et à la fin, ce n’est pas le président Macky Sall qui doit tout faire. Nous les jeunes de la diaspora, nous avons également notre part de responsabilité pour aider ces jeunes. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de revenir au Sénégal. Et ce sont ces genres d’initiatives qui peuvent nous aider à développer notre pays et notre continent. »
Ibrahima Khalil DIEME
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