Le Top 8 du football africain est désormais connu dans cette Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire. Les huitièmes de finale ont largement rebattu les cartes, avec les chutes de plusieurs favoris et un changement drastique de décor par rapport à la précédente CAN.
Les huitièmes de finale de cette CAN 2024 ont donné lieu à une véritable hécatombe des nations annoncées comme favorites au sacre. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre et auteur d’un premier tour parfait ? Éliminé par une Côte d’Ivoire ressuscitée. L’Égypte, vice-championne d’Afrique en titre et sept fois sacrée ? Sortie aux tirs au but par la RDC. Le Maroc, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde ? Brisé par l’Afrique du Sud. Trois poids lourds battus prématurément, et cela ne souffre d’aucune contestation pour Joseph-Antoine Bell, consultant de RFI : « Personne n'a été aidé par l'arbitrage. Personne n'a été coopté. Tout s'est passé sur le terrain. Il faut accepter le verdict. Ce sont les meilleurs qui se sont qualifiés. »
Aucun quart-de-finaliste de 2022 n’est passé
Révolution dans le Top 8 africain cette année, avec les qualifications de huit nouvelles équipes par rapport aux quarts-de-finalistes de la dernière CAN 2022. Il y a deux ans, en quarts de finale, il y avait : Burkina Faso-Tunisie, Sénégal-Guinée équatoriale, Cameroun-Gambie et Égypte-Maroc. Cette année, les affiches seront : Nigeria-Angola, Cap-Vert-Afrique du Sud, Mali-Côte d’Ivoire et RDC-Guinée. « Le visage du foot africain, au-delà de la CAN, est en train de changer. Beaucoup d'équipes ont progressé et jouent bien. Les résultats ne sont pas dus au hasard », estime Joseph-Antoine Bell.
Quatre anciens vainqueurs face à quatre aspirants
Deux ans après le Graal décroché par le Sénégal, une nouvelle nation va-t-elle inscrire son nom au palmarès de la CAN ? C’est en tout cas toujours possible. La répartition du tableau donne d’ailleurs lieu à des quarts de finale entre ex-champions et néophytes. Le Nigeria, avec ses trois victoires, est face à l’Angola, qui égale cette année sa meilleure performance historique en se hissant en quarts. Même chose pour le Cap-Vert, qui se retrouve face à l’Afrique du Sud, sacrée en 1996. Le Mali, finaliste malheureux en 1972, va se mesurer à la Côte d’Ivoire et ses deux sacres. Enfin, la Guinée, battue en finale en 1976, retrouve la RDC, deux fois titrée.
L’hégémonie de l’Afrique subsaharienne
Les huit équipes présentes en quarts de finale sont issues d’Afrique subsaharienne. Aucun représentant d’Afrique du nord n’a réussi à se faire une place à ce niveau, et ce n’est pas fréquent. Depuis que la CAN accueille assez d’équipes pour avoir des quarts de finale, depuis l’édition de 1992 au Sénégal donc, il n’est arrivé qu’à deux reprises que le Top 8 africain se joue sans équipe d’Afrique du nord : lors de la CAN de 1992 (Cameroun-Sénégal, Côte d’Ivoire-Zambie, Nigeria-Zaïre et Ghana-Congo) et lors de la CAN de 2013 (Afrique du Sud-Mali, Côte d'Ivoire-Nigeria, Burkina Faso-Togo, Ghana-Cap-Vert).
Les huitièmes de finale de cette CAN 2024 ont donné lieu à une véritable hécatombe des nations annoncées comme favorites au sacre. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre et auteur d’un premier tour parfait ? Éliminé par une Côte d’Ivoire ressuscitée. L’Égypte, vice-championne d’Afrique en titre et sept fois sacrée ? Sortie aux tirs au but par la RDC. Le Maroc, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde ? Brisé par l’Afrique du Sud. Trois poids lourds battus prématurément, et cela ne souffre d’aucune contestation pour Joseph-Antoine Bell, consultant de RFI : « Personne n'a été aidé par l'arbitrage. Personne n'a été coopté. Tout s'est passé sur le terrain. Il faut accepter le verdict. Ce sont les meilleurs qui se sont qualifiés. »
Aucun quart-de-finaliste de 2022 n’est passé
Révolution dans le Top 8 africain cette année, avec les qualifications de huit nouvelles équipes par rapport aux quarts-de-finalistes de la dernière CAN 2022. Il y a deux ans, en quarts de finale, il y avait : Burkina Faso-Tunisie, Sénégal-Guinée équatoriale, Cameroun-Gambie et Égypte-Maroc. Cette année, les affiches seront : Nigeria-Angola, Cap-Vert-Afrique du Sud, Mali-Côte d’Ivoire et RDC-Guinée. « Le visage du foot africain, au-delà de la CAN, est en train de changer. Beaucoup d'équipes ont progressé et jouent bien. Les résultats ne sont pas dus au hasard », estime Joseph-Antoine Bell.
Quatre anciens vainqueurs face à quatre aspirants
Deux ans après le Graal décroché par le Sénégal, une nouvelle nation va-t-elle inscrire son nom au palmarès de la CAN ? C’est en tout cas toujours possible. La répartition du tableau donne d’ailleurs lieu à des quarts de finale entre ex-champions et néophytes. Le Nigeria, avec ses trois victoires, est face à l’Angola, qui égale cette année sa meilleure performance historique en se hissant en quarts. Même chose pour le Cap-Vert, qui se retrouve face à l’Afrique du Sud, sacrée en 1996. Le Mali, finaliste malheureux en 1972, va se mesurer à la Côte d’Ivoire et ses deux sacres. Enfin, la Guinée, battue en finale en 1976, retrouve la RDC, deux fois titrée.
L’hégémonie de l’Afrique subsaharienne
Les huit équipes présentes en quarts de finale sont issues d’Afrique subsaharienne. Aucun représentant d’Afrique du nord n’a réussi à se faire une place à ce niveau, et ce n’est pas fréquent. Depuis que la CAN accueille assez d’équipes pour avoir des quarts de finale, depuis l’édition de 1992 au Sénégal donc, il n’est arrivé qu’à deux reprises que le Top 8 africain se joue sans équipe d’Afrique du nord : lors de la CAN de 1992 (Cameroun-Sénégal, Côte d’Ivoire-Zambie, Nigeria-Zaïre et Ghana-Congo) et lors de la CAN de 2013 (Afrique du Sud-Mali, Côte d'Ivoire-Nigeria, Burkina Faso-Togo, Ghana-Cap-Vert).