L’épouse du président Kaïs Saïed fait preuve d’une discrétion absolue. Une position qui détonne avec celle des épouses des précédents chefs de l’État tunisien. Selon "Jeune Afrique", Ichraf Chebil Saïed n’est pas connue du grand public. La plupart des commentaires se concentrent sur son allure. Traits figés, chevelure blonde et brushing impeccable, elle est alors juge à la cour d’appel de Tunis. Discrète durant toute la campagne présidentielle, elle le demeure après l’élection de son mari. Cette première dame n’en devient pas vraiment une. Elle n’en porte d’ailleurs pas le titre, conformément à une promesse du candidat élu.
Le 13 août 2020, à l’occasion de la fête nationale de la femme, sa présence, remarquée, a quelque peu éclipsé le discours de son époux contre l’égalité successorale, l’attention du public étant essentiellement accaparée par sa tenue et son maintien… Depuis, Ichraf Chebil Saïed n’a fait que de très rares apparitions dans les médias et n’intervient dans aucun domaine de l’activité de son président de mari.
Cette discrétion, pour ne pas dire cette absence, détonne avec la tradition tunisienne, où les premières dames occupaient une place centrale. Wassila Bourguiba, l’épouse de Habib Bourguiba, plaçait certains de ses proches au gouvernement. Leïla Trabelsi, l’épouse de Zine el-Abidine Ben Ali, passait pour l’un des principaux responsables de la corruption qui gangrénait le pays. Depuis la révolution de 2011, elle vit en Arabie saoudite et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Le 13 août 2020, à l’occasion de la fête nationale de la femme, sa présence, remarquée, a quelque peu éclipsé le discours de son époux contre l’égalité successorale, l’attention du public étant essentiellement accaparée par sa tenue et son maintien… Depuis, Ichraf Chebil Saïed n’a fait que de très rares apparitions dans les médias et n’intervient dans aucun domaine de l’activité de son président de mari.
Cette discrétion, pour ne pas dire cette absence, détonne avec la tradition tunisienne, où les premières dames occupaient une place centrale. Wassila Bourguiba, l’épouse de Habib Bourguiba, plaçait certains de ses proches au gouvernement. Leïla Trabelsi, l’épouse de Zine el-Abidine Ben Ali, passait pour l’un des principaux responsables de la corruption qui gangrénait le pays. Depuis la révolution de 2011, elle vit en Arabie saoudite et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.