L’Union centriste du Sénégal (Ucs) connait une nouvelle défection dans ses rangs. En effet, le député Khady Diédhiou désavoue son patron Abdoulaye Baldé sur le référendum et dénonce l’absence de démocratie dans le parti.
C’est après le passage de la Caravane du Non, dans le département de Bignona, que le député de l’Ucs a tenu sa déclaration. Désormais, Khady Diédhiou se rebelle contre Abdoulaye Baldé dont elle dénonce la gestion. « Avant deux, il y a un. Ceux-là qui étaient au début méritent du respect et surtout du chef « Suprême ». Cela m’inquiète quand ceux qui viennent d’arriver et que du jour au lendemain soient les interlocuteurs entre le parti et la base », dénonce Khady Diédhiou. Elle jure qu’elle avait averti la direction du parti sur ces manquements. « J’avais attiré l’attention de la direction, en vain. Parce que personne ne dit rien. Chaque à son temps. Il y a un moment pour applaudir, un moment pour dire Non. Je suis pour la concertation mais il y a un moment pour dire Non de vive voix et je suis à ce moment-là. C’est cette façon de fonctionner que je veux dénoncer. C’est cette façon de fonctionner que je décrie. Je ne pose pas un débat de personne, c’est un débat de principe que je pose. Un parti politique a besoin d’être massifié. Entre 4 et 5, il n’y a qu’une seule voix qui fait la différence. Une personne qui a cinq passe évidemment devant celle qui a quatre. D’où l’importance de la massification. À défaut de pouvoir mettre à égalité, qu’on ne montre pas un parti pris », peste-t-elle.
Sur le référendum du 20 mars, Khady Diedhiou et ses camarades dissidents ont décidé de défier leur président de parti en appelant à voter Oui. « Hier, les membres de mon parti étaient dans ce département pour battre pour le Non. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour mieux nous organiser pour un Oui massif. Et toutes les communes sont présentes, aujourd’hui, pendant cette rencontre. Et nous parlons le même langage et voterons le Oui, le 20 mars prochain », précise-t-elle. À la question de savoir si son acte ne sera pas considéré comme une trahison, Khady Diédhiou rétorque : « Les raisons pour lesquelles je me bats, je les assume. Si c’est une rébellion, un défi que je lance, je l’assume. Avant le premier étage, il y a des escaliers, tout dépendra donc de la manière dont cette situation sera gérée. Je continue d’être membre de l’Ucs. Je n’ai pas démissionné. Je n’ai pas le sentiment d’avoir trahi qui que ce soit. Je peux regarder tout le monde droit dans les yeux. » Khady Diédhiou prévoit d’autres actions pour la massification de son groupe.
Ibrahima Khalil DIEME
C’est après le passage de la Caravane du Non, dans le département de Bignona, que le député de l’Ucs a tenu sa déclaration. Désormais, Khady Diédhiou se rebelle contre Abdoulaye Baldé dont elle dénonce la gestion. « Avant deux, il y a un. Ceux-là qui étaient au début méritent du respect et surtout du chef « Suprême ». Cela m’inquiète quand ceux qui viennent d’arriver et que du jour au lendemain soient les interlocuteurs entre le parti et la base », dénonce Khady Diédhiou. Elle jure qu’elle avait averti la direction du parti sur ces manquements. « J’avais attiré l’attention de la direction, en vain. Parce que personne ne dit rien. Chaque à son temps. Il y a un moment pour applaudir, un moment pour dire Non. Je suis pour la concertation mais il y a un moment pour dire Non de vive voix et je suis à ce moment-là. C’est cette façon de fonctionner que je veux dénoncer. C’est cette façon de fonctionner que je décrie. Je ne pose pas un débat de personne, c’est un débat de principe que je pose. Un parti politique a besoin d’être massifié. Entre 4 et 5, il n’y a qu’une seule voix qui fait la différence. Une personne qui a cinq passe évidemment devant celle qui a quatre. D’où l’importance de la massification. À défaut de pouvoir mettre à égalité, qu’on ne montre pas un parti pris », peste-t-elle.
Sur le référendum du 20 mars, Khady Diedhiou et ses camarades dissidents ont décidé de défier leur président de parti en appelant à voter Oui. « Hier, les membres de mon parti étaient dans ce département pour battre pour le Non. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour mieux nous organiser pour un Oui massif. Et toutes les communes sont présentes, aujourd’hui, pendant cette rencontre. Et nous parlons le même langage et voterons le Oui, le 20 mars prochain », précise-t-elle. À la question de savoir si son acte ne sera pas considéré comme une trahison, Khady Diédhiou rétorque : « Les raisons pour lesquelles je me bats, je les assume. Si c’est une rébellion, un défi que je lance, je l’assume. Avant le premier étage, il y a des escaliers, tout dépendra donc de la manière dont cette situation sera gérée. Je continue d’être membre de l’Ucs. Je n’ai pas démissionné. Je n’ai pas le sentiment d’avoir trahi qui que ce soit. Je peux regarder tout le monde droit dans les yeux. » Khady Diédhiou prévoit d’autres actions pour la massification de son groupe.
Ibrahima Khalil DIEME