Depuis quelques jours, la nouvelle ministre belge des Affaires étrangères multiplie les déclarations de soutien à l’Ukraine, réaffirme l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine, s’affiche à des événements aux couleurs de l’Ukraine...
Sa position semble faire partie des attributions actuelles d’un ministre de l’Union européenne, mais la polémique s’installe. Elle est désormais pointée du doigt à Kiev pour s’être rendue en Crimée occupée pour un reportage en passant par Moscou, ce qui est illégal aux yeux de l’Ukraine.
Selon ses déclarations de l’époque, Hadja Lahbib s’est rendue en 2021 en Crimée avec un visa russe. Pour les besoins d’un documentaire, elle y a été invitée à un festival organisé par « Russian Seasons »qui aurait aussi payé le voyage.
Voyage de « propagande », selon les médias belges
Les médias belges soulignent que cette organisation est « une initiative de propagande du gouvernement russe sponsorisée par Gazprom » et que la fille de Vladimir Poutine participe à l’organisation du festival.
Le reportage issu de ce voyage est accusé de ne donner la parole qu’à des prorusses. Sur les réseaux sociaux, on souligne qu’avant sa nomination, son CV parlait à ce sujet d’un « voyage en Russie ». De là à accuser la nouvelle ministre d’avoir cautionné l’occupation russe, il n’y a qu’un pas.
Et la culture politique belge a aussi beaucoup de mal à accepter l’existence de ministres non élus, ce qui est évidemment le cas d’Hadja Lahbib, une novice en politique. Un portefeuille ministériel est vu en Belgique comme l’aboutissement d’une carrière de député, une carrière réservée en quelque sorte. Son voyage criméen sera peut-être le prétexte qu’attendaient certains au Parlement belge pour s’en prendre à la nouvelle ministre des Affaires étrangères.
De son côté, le gouvernement ukrainien rappelle que seule l’entrée en Crimée par le territoire ukrainien est légale. Il veut néanmoins attendre d’avoir reçu des détails sur ce voyage de presse pour évaluer la demande de la ministre belge qui désire se rendre en Ukraine.
Sa position semble faire partie des attributions actuelles d’un ministre de l’Union européenne, mais la polémique s’installe. Elle est désormais pointée du doigt à Kiev pour s’être rendue en Crimée occupée pour un reportage en passant par Moscou, ce qui est illégal aux yeux de l’Ukraine.
Selon ses déclarations de l’époque, Hadja Lahbib s’est rendue en 2021 en Crimée avec un visa russe. Pour les besoins d’un documentaire, elle y a été invitée à un festival organisé par « Russian Seasons »qui aurait aussi payé le voyage.
Voyage de « propagande », selon les médias belges
Les médias belges soulignent que cette organisation est « une initiative de propagande du gouvernement russe sponsorisée par Gazprom » et que la fille de Vladimir Poutine participe à l’organisation du festival.
Le reportage issu de ce voyage est accusé de ne donner la parole qu’à des prorusses. Sur les réseaux sociaux, on souligne qu’avant sa nomination, son CV parlait à ce sujet d’un « voyage en Russie ». De là à accuser la nouvelle ministre d’avoir cautionné l’occupation russe, il n’y a qu’un pas.
Et la culture politique belge a aussi beaucoup de mal à accepter l’existence de ministres non élus, ce qui est évidemment le cas d’Hadja Lahbib, une novice en politique. Un portefeuille ministériel est vu en Belgique comme l’aboutissement d’une carrière de député, une carrière réservée en quelque sorte. Son voyage criméen sera peut-être le prétexte qu’attendaient certains au Parlement belge pour s’en prendre à la nouvelle ministre des Affaires étrangères.
De son côté, le gouvernement ukrainien rappelle que seule l’entrée en Crimée par le territoire ukrainien est légale. Il veut néanmoins attendre d’avoir reçu des détails sur ce voyage de presse pour évaluer la demande de la ministre belge qui désire se rendre en Ukraine.