D’après L’Observateur, qui a fait le compte-rendu d’audience dans son édition de ce samedi, c’est «l’affaire du siècle» à Tamba. Le procès du patron de la «Maison des portables», A. L, était très attendu dans la capitale du Sénégal oriental. Ce dernier était trainé à la barre pour une accusation de viol sur sa fille, N. M. L.
La salle d’audience correctionnelle de la Cour d’appel de Tambacounda était remplie comme un œuf. La gravité des faits y a certainement joué. Le casting également.
En effet, le réputé commerçant faisait face à sa fille de 18 ans. Cette dernière vient de décrocher son Bac avec la mention «Assez bien». Et pour présider la séance, un juge célèbre : Souleymane Téliko, ci-devant président de l’Union des magistrats du Sénégal.
C’est devant lui que la victime présumée a livré un témoignage glaçant et détaillé contre son père. «Il avait l’habitude de me trouver seule dans la chambre de ma mère pour abuser de moi, accuse N. M. L. Il le faisait depuis 8 ans. Ç’a commencé quand j’étais en classe de CE2.»
Elle poursuit : «Mon père me faisait des attouchements, me caressait, me suçait les seins, me léchait et me pénétrait. Parfois, il me faisait des bains en affirmant que c’étaient des bains mystiques. Je me suis confiée à la présidente communale de la SCOFI (Scolarisation des filles, une entité créée en 1994 par le ministère de l'Education et qui milite pour la scolarisation des filles, Ndlr).»
La fille de 18 ans ajoute : «La première fois où mon père a abusé de moi, j’en ai parlé à ma mère. Elle l’a interpellé, mais mon père l’a battue jusqu'à lui casser une dent. Par la suite, il nous a privées de dépense quotidienne pendant plusieurs jours.»
Mère de la victime présumée, Nd. A. D a confirmé les propos de sa fille. Soulignant que l’accusé l’a répudiée après l’éclatement de l’affaire.
La sœur de cette dernière, A. D, a déclaré au tribunal que sa nièce lui a raconté toute l’histoire avec son père et qu’elle-même a failli subir le même sort lorsqu’elle vivait chez le prévenu.
Dans son réquisitoire, l’avocat général, Soyoubou Sy, est largement revenu sur les faits en soulignant que la victime présumée n’a jamais varié dans ses déclarations. Il a ensuite requis 10 ans contre le commerçant. Souleymane Téliko rend son verdict le 28 septembre prochain.
La salle d’audience correctionnelle de la Cour d’appel de Tambacounda était remplie comme un œuf. La gravité des faits y a certainement joué. Le casting également.
En effet, le réputé commerçant faisait face à sa fille de 18 ans. Cette dernière vient de décrocher son Bac avec la mention «Assez bien». Et pour présider la séance, un juge célèbre : Souleymane Téliko, ci-devant président de l’Union des magistrats du Sénégal.
C’est devant lui que la victime présumée a livré un témoignage glaçant et détaillé contre son père. «Il avait l’habitude de me trouver seule dans la chambre de ma mère pour abuser de moi, accuse N. M. L. Il le faisait depuis 8 ans. Ç’a commencé quand j’étais en classe de CE2.»
Elle poursuit : «Mon père me faisait des attouchements, me caressait, me suçait les seins, me léchait et me pénétrait. Parfois, il me faisait des bains en affirmant que c’étaient des bains mystiques. Je me suis confiée à la présidente communale de la SCOFI (Scolarisation des filles, une entité créée en 1994 par le ministère de l'Education et qui milite pour la scolarisation des filles, Ndlr).»
La fille de 18 ans ajoute : «La première fois où mon père a abusé de moi, j’en ai parlé à ma mère. Elle l’a interpellé, mais mon père l’a battue jusqu'à lui casser une dent. Par la suite, il nous a privées de dépense quotidienne pendant plusieurs jours.»
Mère de la victime présumée, Nd. A. D a confirmé les propos de sa fille. Soulignant que l’accusé l’a répudiée après l’éclatement de l’affaire.
La sœur de cette dernière, A. D, a déclaré au tribunal que sa nièce lui a raconté toute l’histoire avec son père et qu’elle-même a failli subir le même sort lorsqu’elle vivait chez le prévenu.
Dans son réquisitoire, l’avocat général, Soyoubou Sy, est largement revenu sur les faits en soulignant que la victime présumée n’a jamais varié dans ses déclarations. Il a ensuite requis 10 ans contre le commerçant. Souleymane Téliko rend son verdict le 28 septembre prochain.