Pour la première fois, l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Washington est une ambassadrice. La princesse Reema bint Bandar al-Saoud a pris ses fonctions ce jeudi 4 juillet.
À 44 ans, Reema bint Bandar n'a aucune expérience diplomatique. Elle connaît en revanche très bien les États-Unis, où son père, un proche de la famille Bush, a été ambassadeur d'Arabie saoudite entre 1983 et 2005. C'est là qu'elle décroche son baccalauréat et une licence d'arts à l'université George Washington.
Mais si Reema bint Bandar a été nommée par décret royal à ce poste prestigieux d'ambassadeur, c'est avant tout pour sa réputation : la quadragénaire est une femme d'affaires active qui promeut publiquement la présence des femmes sur le marché du travail ou encore leur liberté à faire du sport. Elle est également à l'origine d'une campagne de sensibilisation au cancer du sein.
Le profil de Reema bint Bandar colle donc parfaitement avec l'image que le prince héritier Mohammed Ben Salman veut véhiculer à l'étranger : celle d'un royaume saoudien en voie de modernisation et de changement.
Le poste d'ambassadeur à Washington était vacant depuis plusieurs mois, en raison des tensions entre l'Arabie saoudite et les États-Unis après l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un meurtre pour lequel la CIA et le Congrès américain tiennent pour responsable le prince Mohammed ben Salman. Reema bint Bandar aura ainsi la lourde tâche de redorer l'image de son pays auprès de son principal allié occidental.
RFI
À 44 ans, Reema bint Bandar n'a aucune expérience diplomatique. Elle connaît en revanche très bien les États-Unis, où son père, un proche de la famille Bush, a été ambassadeur d'Arabie saoudite entre 1983 et 2005. C'est là qu'elle décroche son baccalauréat et une licence d'arts à l'université George Washington.
Mais si Reema bint Bandar a été nommée par décret royal à ce poste prestigieux d'ambassadeur, c'est avant tout pour sa réputation : la quadragénaire est une femme d'affaires active qui promeut publiquement la présence des femmes sur le marché du travail ou encore leur liberté à faire du sport. Elle est également à l'origine d'une campagne de sensibilisation au cancer du sein.
Le profil de Reema bint Bandar colle donc parfaitement avec l'image que le prince héritier Mohammed Ben Salman veut véhiculer à l'étranger : celle d'un royaume saoudien en voie de modernisation et de changement.
Le poste d'ambassadeur à Washington était vacant depuis plusieurs mois, en raison des tensions entre l'Arabie saoudite et les États-Unis après l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un meurtre pour lequel la CIA et le Congrès américain tiennent pour responsable le prince Mohammed ben Salman. Reema bint Bandar aura ainsi la lourde tâche de redorer l'image de son pays auprès de son principal allié occidental.
RFI