Le mécanicien Mamadou Niang et ses quatre amis feront face au juge de la chambre criminelle de Pikine/Guédiawaye le 3 mai prochain. Ils répondront des faits de viol collectif commis sur une personne vulnérable suivi de grossesse et de détournement de mineure.
Détenus en prison depuis 4 ans (2019-2023) pour des faits de viol collectif commis sur une personne vulnérable suivi de grossesse et détournement de mineure, Mamadou Niang, Birane Niang, Ousseynou Gassama, Alioune Wade dit Pape Wade et Seydina Fall ont comparu hier, devant le tribunal de Pikine/Guédiawaye. Tous sont accusés par la demoiselle Binetou Nd, âgée de 15 ans à l'époque des faits. Décrite comme une personne dont la faculté mentale est fragile, la présumée victime Binetou n'en a pas du tout l'air. Car, cette partie civile s'est présentée à la barre du tribunal avec l'aspect d'une personne tout à fait normale.
Bardée de longs faux cils, Bintou Nd, dans un langage clair et limpide, a disculpé son copain, le mécanicien Mamadou Niang ainsi que les amis de celui-ci. «Je connais tous ces accusés ici présents. Ils n'ont rien à voir dans cette affaire puisqu'ils ne m'ont jamais violée», dit au juge avec assurance, cette plaignante âgée actuellement de 18 ans. Elle poursuit cette fois-ci en s’adressant à son petit-ami Mamadou Niang qu'elle a aussi blanchi pour le crime de viol. «C’est avec Mamadou Niang que j'étais en couple. Il est venu chez moi où il m'a proposé des relations sexuelles, mais je lui ai dit que j'étais en période de menstrues. Après, j’ai couché avec lui avec mon consentement. C'est quand je lui ai avoué ma grossesse qu'il a cherché à refuser la paternité en accusant ses amis ici présents d'avoir couché avec moi. C'est là que je l'ai accusé de viol. À son tour, il a chargé les autres devant les enquêteurs. Il leur a dit qu'ils avaient eu des rapports sexuels avec moi. C'est la police qui m'a demandé de l'accuser ainsi que les autres. Mais il n'y a jamais eu de viol», a-t-elle expliqué.
Ces déclarations ont tellement surpris le tribunal que le juge lui a demandé les raisons de son revirement. Et, face à l'étonnement du public et des avocats des accusés qui voulaient que les débats continuent, le juge a renvoyé l'affaire pour jugement à la date du 3 mai prochain, sans révéler le motif. Et quand la salle se vidait de ses occupants, Binetou Nd s'est battue avec un proche des accusés avant que les hommes en tenue ne les séparent et les expulsent.
Les faits qui sont reprochés à Mamadou Niang et ses amis remontent à 2019. À cette époque, la plaignante, accompagnée de son homonyme, avait déposé une plainte pour ces faits devant les éléments enquêteurs de Thiaroye-sur-mer. Entendue, elle soutenait devant les flics avoir été violée à maintes reprises par Mamadou Niang dans la chambre de l'un de ses amis. Elle indexait aussi celui-ci comme étant l'auteur de sa grossesse. Toujours dans sa déposition, elle soutenait que Mamadou Niang la mettait avec ses amis pour qu'ils entretiennent des rapports sexuels avec elle.
Son homonyme Binetou Ndir, auditionnée, avait confié aux policiers que la fillette était tombée en état de grossesse, mais ne parvenait toujours pas à identifier le père de son enfant parmi ces 5 accusés. Ces derniers arrêtés puis auditionnés, ont sur procès-verbal reconnu avoir couché avec la victime. Ce qu'ils ont à l'unanimité nié hier devant la chambre criminelle.
LES ECHOS
Détenus en prison depuis 4 ans (2019-2023) pour des faits de viol collectif commis sur une personne vulnérable suivi de grossesse et détournement de mineure, Mamadou Niang, Birane Niang, Ousseynou Gassama, Alioune Wade dit Pape Wade et Seydina Fall ont comparu hier, devant le tribunal de Pikine/Guédiawaye. Tous sont accusés par la demoiselle Binetou Nd, âgée de 15 ans à l'époque des faits. Décrite comme une personne dont la faculté mentale est fragile, la présumée victime Binetou n'en a pas du tout l'air. Car, cette partie civile s'est présentée à la barre du tribunal avec l'aspect d'une personne tout à fait normale.
Bardée de longs faux cils, Bintou Nd, dans un langage clair et limpide, a disculpé son copain, le mécanicien Mamadou Niang ainsi que les amis de celui-ci. «Je connais tous ces accusés ici présents. Ils n'ont rien à voir dans cette affaire puisqu'ils ne m'ont jamais violée», dit au juge avec assurance, cette plaignante âgée actuellement de 18 ans. Elle poursuit cette fois-ci en s’adressant à son petit-ami Mamadou Niang qu'elle a aussi blanchi pour le crime de viol. «C’est avec Mamadou Niang que j'étais en couple. Il est venu chez moi où il m'a proposé des relations sexuelles, mais je lui ai dit que j'étais en période de menstrues. Après, j’ai couché avec lui avec mon consentement. C'est quand je lui ai avoué ma grossesse qu'il a cherché à refuser la paternité en accusant ses amis ici présents d'avoir couché avec moi. C'est là que je l'ai accusé de viol. À son tour, il a chargé les autres devant les enquêteurs. Il leur a dit qu'ils avaient eu des rapports sexuels avec moi. C'est la police qui m'a demandé de l'accuser ainsi que les autres. Mais il n'y a jamais eu de viol», a-t-elle expliqué.
Ces déclarations ont tellement surpris le tribunal que le juge lui a demandé les raisons de son revirement. Et, face à l'étonnement du public et des avocats des accusés qui voulaient que les débats continuent, le juge a renvoyé l'affaire pour jugement à la date du 3 mai prochain, sans révéler le motif. Et quand la salle se vidait de ses occupants, Binetou Nd s'est battue avec un proche des accusés avant que les hommes en tenue ne les séparent et les expulsent.
Les faits qui sont reprochés à Mamadou Niang et ses amis remontent à 2019. À cette époque, la plaignante, accompagnée de son homonyme, avait déposé une plainte pour ces faits devant les éléments enquêteurs de Thiaroye-sur-mer. Entendue, elle soutenait devant les flics avoir été violée à maintes reprises par Mamadou Niang dans la chambre de l'un de ses amis. Elle indexait aussi celui-ci comme étant l'auteur de sa grossesse. Toujours dans sa déposition, elle soutenait que Mamadou Niang la mettait avec ses amis pour qu'ils entretiennent des rapports sexuels avec elle.
Son homonyme Binetou Ndir, auditionnée, avait confié aux policiers que la fillette était tombée en état de grossesse, mais ne parvenait toujours pas à identifier le père de son enfant parmi ces 5 accusés. Ces derniers arrêtés puis auditionnés, ont sur procès-verbal reconnu avoir couché avec la victime. Ce qu'ils ont à l'unanimité nié hier devant la chambre criminelle.
LES ECHOS