Vidéo: Me Elhadji Diouf demande la dissolution de l'assemblée nationale

Mardi 24 Mai 2016

Le président du Parti des travailleurs et du peuple (PTP) n’a pas raté, hier, le président de la République, Macky Sall. Dénonçant son comportement vis-à-vis de ses alliés, le « député du peuple » demande à Macky Sall de dialoguer d’abord avec ses alliés avant d’exiger la dissolution de l’Assemblée nationale.
 
Au début de l’année 2015, chaque 15 jour, le Premier ministre faisait face à l’Assemblée nationale. Mais depuis plus de 4 mois, il ne vient plus avec les membres de son Gouvernement. Me El Hadj Diouf confirme et liste d’autres facteurs qui bloquent le fonctionnement de cette haute institution. « Depuis quatre mois, l’Assemblée nationale ne travaille plus et ses députés sont en chômage technique, le Premier ministre malgré son désir de venir à l’Assemblée, ne vient plus parce que les débats sont sabotés, les députés se chamaillent,  le groupe parlementaire du PDS est toujours confisqué, le problème Aliou Sow vient s’ajouter au désordre qui caractérise l’Assemblée nationale », clame Me El Hadj Diouf. Pis, il évoque la question des détournements de fonds à l’hémicycle  et enfin le non-versement des impôts. « Il y a un détournement d’argent à l’Assemblée nationale. On nous dit, chaque mois, on prélève dix millions F Cfa sur les salaires des députés. En quatre ans, 480 millions F Cfa ont été prélevés et non versés au trésor public mais selon d’autres informations, l’Assemblée nationale aurait versé 170 millions F Cfa où sont les autres millions », s’interroge le député
 
Dissolution de l’Assemblée nationale
Face aux journalistes, le président du Parti des travailleurs et du peuple (PTP) demande au président de la République de prendre ses engagements enfin de mettre fin aux fonctions de cette institution. « Compte tenu  de cette situation qui n’honore pas la Nation, nous demandons au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale qui ne répond plus aux aspirations du peuple sénégalais et organiser des élections anticipées. Et une enquête et un audit de cette institution », peste l’ancien ministre des Lacs.
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