Après plusieurs mois de grève, le Front unitaire des syndicats d’enseignants (FUSE), a décidé, hier, de marquer une pause pour donner une chance à un dialogue franc avec le Gouvernement. Le patron du Grand Cadre des enseignants, Abdou Faty, par ailleurs, Coordinateur adjoint du FUSE, précise que ce « n’est pas la fin de la lutte mais plutôt une pause ».
Abdou Faty, Coordinateur adjoint du FUSE, a fait une précision de taille sur cette nouvelle position. « À partir d’aujourd’hui, nous avons décidé de marquer une pause à notre lutte synonyme d’un cessez-le-feu. Ce n’est pas aussi la fin de la lutte. Nous demandons solennellement au chef de l’État de respecter certains accords comme celui du système de rémunération, qui est sur la table du président de la République parce que c’est un point fondamental », soutiennent-ils. Et de renchérir : « En conséquence, il (le FUSE) exhorte les militants (es) des différents syndicats qui le composent et plus généralement les enseignants (es), au travail dans le sérieux et la rigueur comme de coutume, pour rassurer les élèves et leurs parents ». Toutefois, les syndicalistes exigent du Gouvernement « la mise en œuvre, dans la concertation, des engagements souscrits pour la matérialisation des points d’accords en suspens » et le met en garde « contre tout louvoiement et dilatoire pour solder en définitive le protocole d’accord de février 2014 dans les mois à venir ». Le Gouvernement a salué cette nouvelle décision des syndicats d’enseignants.
Ibrahima Khalil DIEME