Le Président Obama avait déclaré que le budget du transfert des détenus de Guantanamo est estimé entre 167 et 273 milliards Cfa. Quelle est la part du Sénégal ?
Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, avait soutenu que le Sénégal n’a rien reçu en contrepartie du transfèrement des deux prisonniers libyens de Guantanamo. Pourtant, en annonçant sa décision de fermer cette célèbre prison, le président américain, Barack Obama, avait évalué le coût global du transfert des détenus en le situant entre 290 à 475 millions de dollars, c’est-à-dire, entre 167 et 273 milliards Cfa. Le chef de l’Exécutif américain estimait que l’existence de Guantanamo était « néfaste pour la sécurité nationale des Etats-Unis et contraire aux valeurs de l’Amérique ». Il était urgent, pour lui, de changer de stratégie. L’on renseigne qu’il n’y restait que quatre-vingt-onze détenus dans la prison.
Dès lors qu’un budget a été dégagé et que des pays, comme le Sénégal, ont accepté de recevoir sur leur sol des prisonniers de Guantanomo, il est légitime de poser la question des parts de cette somme distribuée. Quelle est la contrepartie du Sénégal ? Puisque le premier diplomate du pays joue la carte de la diplomatie, laissons notre langue aux chats.
La Tribune
Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, avait soutenu que le Sénégal n’a rien reçu en contrepartie du transfèrement des deux prisonniers libyens de Guantanamo. Pourtant, en annonçant sa décision de fermer cette célèbre prison, le président américain, Barack Obama, avait évalué le coût global du transfert des détenus en le situant entre 290 à 475 millions de dollars, c’est-à-dire, entre 167 et 273 milliards Cfa. Le chef de l’Exécutif américain estimait que l’existence de Guantanamo était « néfaste pour la sécurité nationale des Etats-Unis et contraire aux valeurs de l’Amérique ». Il était urgent, pour lui, de changer de stratégie. L’on renseigne qu’il n’y restait que quatre-vingt-onze détenus dans la prison.
Dès lors qu’un budget a été dégagé et que des pays, comme le Sénégal, ont accepté de recevoir sur leur sol des prisonniers de Guantanomo, il est légitime de poser la question des parts de cette somme distribuée. Quelle est la contrepartie du Sénégal ? Puisque le premier diplomate du pays joue la carte de la diplomatie, laissons notre langue aux chats.
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