Dans une déclaration commune, Ndaw Gatta et Ibrahima Alhousseyni Sall, deux responsables influents du Fouta et membres de Pastef, ont fermement rejeté toute tentative de manipulation, de politisation et d’ethnicisation de l’affaire judiciaire impliquant Farba Ngom.
Ils ont appelé à la cohésion nationale et réaffirmé l’indivisibilité de la République du Sénégal : « Le Fouta dit non à la manipulation, à la politisation et à l’ethnicisation de l’affaire Farba Ngom. Nous sommes pour la cohésion nationale. Le Sénégal est indivisible. » Les deux responsables ont rappelé les principes fondamentaux de la République, tels qu’énoncés dans l’article premier de la Constitution du 22 janvier 2001 :
« La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances. » Ils ont également mis en avant l’importance du préambule de cette même Constitution, qui proclame le principe de l’unité nationale tout en valorisant les spécificités culturelles des différentes composantes de la nation.
Le Fouta : une terre d’histoire et de valeurs
Ndaw Gatta et Ibrahima Alhousseyni Sall ont tenu à souligner le riche patrimoine historique du Fouta, une terre d’hommes d’envergure : « Le Fouta de Koli Tengueula, de Thierno Souleymane Baal, d’El Hadji Oumar Tall, de Thierno Mouhamed Baaba Talla, de Cheikh Moussa Kamara, de Thierno Samassa, de Thierno Saydou Nouro Ba, de Thierno Aliou Thiam, etc., ne sera pas manipulé, souillé ni divisé par une certaine classe politique dépassée. »
Ils ont décrit le Fouta comme une région de culture, de cohésion sociale, de religion et de Téddoungal (solidarité), affirmant que cette terre ne se laissera jamais instrumentaliser par des politiciens en manque de repères. Les deux responsables ont vivement critiqué les « politiciens véreux et arrogants » qui, selon eux, « ont dilapidé les deniers publics pendant douze ans tout en portant atteinte à la démocratie et à l’État de droit ».
Pour rappel, le procureur du Pool judiciaire financier enquête sur plus de 125 milliards de F CFA impliquant des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux via des sociétés écrans, selon un communiqué officiel. Un communiqué non officiel mentionne, de manière controversée, le député-maire Farba Ngom, suscitant des débats en ligne sur la levée éventuelle de son immunité parlementaire.
Une mise en garde contre l’ethnicisation de la politique
Les deux leaders ont mis en garde contre les dangers de l’ethnicisation de la politique, soulignant que la diversité culturelle et ethnique du Sénégal constitue un atout pour la nation :
« Il est hors de question qu’on laisse des opposants en perte de vitesse verser dans l’ethnicisme. L’affaire Farba Ngom est une affaire judiciaire, point. Ce n’est ni une affaire des Peuls ni une affaire du Fouta. » Ils ont exhorté les Foutankés soucieux de cohésion et de concorde nationale à rejeter ces tentatives de division qu’ils qualifient d’« aventure suicidaire ».
Enfin, Ndaw Gatta et Ibrahima Alhousseyni Sall ont rappelé les drames qu’a engendrés l’ethnicisation de la politique dans d’autres pays africains. Ils ont invité leurs concitoyens à méditer sur les enseignements de Thierno Souleymane Baal, pionnier de la démocratie, notamment ses recommandations sur le leadership :
Par Ndaw Gatta
(ndawgatta@yahoo.fr )
Ibrahima Alhousseyni Sall
(sallfode@gmail.com )
Ils ont appelé à la cohésion nationale et réaffirmé l’indivisibilité de la République du Sénégal : « Le Fouta dit non à la manipulation, à la politisation et à l’ethnicisation de l’affaire Farba Ngom. Nous sommes pour la cohésion nationale. Le Sénégal est indivisible. » Les deux responsables ont rappelé les principes fondamentaux de la République, tels qu’énoncés dans l’article premier de la Constitution du 22 janvier 2001 :
« La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances. » Ils ont également mis en avant l’importance du préambule de cette même Constitution, qui proclame le principe de l’unité nationale tout en valorisant les spécificités culturelles des différentes composantes de la nation.
Le Fouta : une terre d’histoire et de valeurs
Ndaw Gatta et Ibrahima Alhousseyni Sall ont tenu à souligner le riche patrimoine historique du Fouta, une terre d’hommes d’envergure : « Le Fouta de Koli Tengueula, de Thierno Souleymane Baal, d’El Hadji Oumar Tall, de Thierno Mouhamed Baaba Talla, de Cheikh Moussa Kamara, de Thierno Samassa, de Thierno Saydou Nouro Ba, de Thierno Aliou Thiam, etc., ne sera pas manipulé, souillé ni divisé par une certaine classe politique dépassée. »
Ils ont décrit le Fouta comme une région de culture, de cohésion sociale, de religion et de Téddoungal (solidarité), affirmant que cette terre ne se laissera jamais instrumentaliser par des politiciens en manque de repères. Les deux responsables ont vivement critiqué les « politiciens véreux et arrogants » qui, selon eux, « ont dilapidé les deniers publics pendant douze ans tout en portant atteinte à la démocratie et à l’État de droit ».
Pour rappel, le procureur du Pool judiciaire financier enquête sur plus de 125 milliards de F CFA impliquant des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux via des sociétés écrans, selon un communiqué officiel. Un communiqué non officiel mentionne, de manière controversée, le député-maire Farba Ngom, suscitant des débats en ligne sur la levée éventuelle de son immunité parlementaire.
Une mise en garde contre l’ethnicisation de la politique
Les deux leaders ont mis en garde contre les dangers de l’ethnicisation de la politique, soulignant que la diversité culturelle et ethnique du Sénégal constitue un atout pour la nation :
« Il est hors de question qu’on laisse des opposants en perte de vitesse verser dans l’ethnicisme. L’affaire Farba Ngom est une affaire judiciaire, point. Ce n’est ni une affaire des Peuls ni une affaire du Fouta. » Ils ont exhorté les Foutankés soucieux de cohésion et de concorde nationale à rejeter ces tentatives de division qu’ils qualifient d’« aventure suicidaire ».
Enfin, Ndaw Gatta et Ibrahima Alhousseyni Sall ont rappelé les drames qu’a engendrés l’ethnicisation de la politique dans d’autres pays africains. Ils ont invité leurs concitoyens à méditer sur les enseignements de Thierno Souleymane Baal, pionnier de la démocratie, notamment ses recommandations sur le leadership :
- « Détrônez tout imâm dont vous voyez la fortune s’accroître et confisquez l’ensemble de ses biens. »
- « Choisissez toujours un homme savant et travailleur. »
- « Veillez à ce que l’imâmat ne soit jamais limité à une seule et même tribu. »
Par Ndaw Gatta
(ndawgatta@yahoo.fr )
Ibrahima Alhousseyni Sall
(sallfode@gmail.com )