Le président du Parti politique, Alternative Générationnelle (AG/Jotna), Me Moussa Diop, dénonce les tentatives de déstabilisation de sa formation politique. Il a révélé que le groupe qui s’oppose à lui, actuellement, a été financé à coup de plusieurs millions.
Le week-end dernier, le président du Parti politique Alternative Générationnelle (AG/Jotna), a fait une véritable démonstration de force, au Stade Léopold Sédar Senghor pour prouver la santé de sa formation politique. Sur son différend avec le Secrétaire Exécutif d’AG/Jotna, Me Moussa Diop révèle : « Si certains pensent qu’ils peuvent être Khalif à la place du khalif, ils n’ont qu’à venir démocratiquement le faire. Je ne suis pas éternel et je ne suis pas assoiffé de pouvoir. Comment une personne, qui est dans une association politique, peut créer des cellules fictives à l’insu de 99% des responsables du Parti ? C’est problématique ! Un Parti, ce n’est pas une histoire de famille. » Les frondeurs ont laissé entendre qu’ils sont victimes de leur loyauté au chef raison pour laquelle, ils l’ont écarté. Pour le président Me Moussa Diop, « le président ne peut pas me confondre avec des « cune ». En réalité, il y a des gens qui ont beaucoup d’argent et qui ont financé cette tentative de coup d’État rampant. Leur objectif, déstabiliser le Parti en finançant des rebelles. »
Ce week-end, toutes les cellules dudit Parti ont été réunies. Ces dernières ont affiché leur fidélité au président Moussa Diop. « On n’a pas les régions mais plutôt toutes celles du Parti sur tout l’entendu du territoire national. Et vous avez fait le constat, tout le monde est présent et tout le monde est derrière moi. Ce qui est claire et net, ce qu’Alternative Générationnelle (AG) n’a qu’une tête, c’est moi. Nous irons à un concret, ils n’ont qu’à venir montrer démocratiquement leur force, mais quand ils veulent violer les textes, nous n’accepterons pas. C’est un concret qui m’a mis ici », précise-t-il.
Toutefois, le président Diop dit tendre la main aux « rebelles » et leurs souteneurs. « À maintes reprises, j’ai appelé au dialogue mais ils ont refusé en disant qu’ils n’ont pas mon temps. Parce que, moi, je crois au dialogue. Nous leur demandons de revenir à des meilleurs sentiments », tranche-t-il net.
Ibrahima Khalil DIEME