L'enquête menée par la gendarmerie, largement décriée, a occasionné l'arrestation d'une trentaine de personnes, vilipendée par une certaine presse. Au final, moins de dix présumés assassins ont été jugés et condamnés, dont deux à des peines de prison ferme et un par contumace. Cette situation a poussé plusieurs observateurs à dénoncer les méthodes employées par les hommes du lieutenant-colonel Issa Diack. Le 24 juillet prochain, l'affaire Boffa-Bayotte sera rejouée en appel, mais les concernés et des organisations craignent que les anciennes pratiques du régime de l'APR, qui seraient à l'origine de leurs déboires, reviennent.
Le journaliste René Capain Bassène, l'agent postier Oumar Ampoye Bodian et le chef rebelle César Attoute ont été condamnés à vie. Cependant, ce dernier, malgré les faits qui lui sont reprochés, négociait avec le président Macky Sall. Cette posture donne raison à ceux qui pensent que, dans cette affaire, le régime de l'APR, coutumier de telles pratiques, profitait de la situation pour arrêter des voix innocentes qui critiquaient leurs dérives en Casamance. Deux organisations viennent de lancer un appel aux nouvelles autorités, qui connaissent bien les conséquences de l'injustice.
Le Mouvement Vision Citoyenne émet des réserves par rapport au procès en appel des détenus René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, prévu le 24 juillet prochain dans l’affaire Boffa-Bayotte. « Les inculpés ne sont ni convaincus de la neutralité ni de l’intégrité des magistrats à cause de leur proximité avec ceux qui les avaient jugés », a défendu Madia Diop Sané. Selon la déclaration du Mouvement Vision Citoyenne, si des juges ou magistrats du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ziguinchor sont choisis pour ce procès en appel, le combat est perdu d’avance. Cette prise de position fait suite à la séance de présentation d’avant-procès du journaliste René Capain Bassène et de Oumar Ampoye Bodian, le 18 juillet. Pour ce procès en appel, seuls les détenus René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian se présenteront à la barre le 24 juillet prochain. César Atoute Badiate demeure toujours en contumace, révèle Madia Diop Sané, citant une source judiciaire.
Non à une justice influencée pour liquider des hauts cadres
Dans cette affaire, les détenus René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Ils accusent le régime de l'APR d'être derrière leur arrestation, car aucune preuve tangible n'a été brandie contre eux. La Diaspora Casamançaise des Amériques et d’Europe (Casa Diaspora) souhaite réaffirmer son engagement en faveur d’une justice transparente et équitable. Ce procès représente une opportunité cruciale pour la justice sénégalaise de montrer son indépendance et son impartialité en délivrant un verdict basé sur des preuves concrètes et tangibles.
"Nous demandons que toutes les preuves présentées soient concrètes et vérifiables. Il est essentiel que la justice sénégalaise base ses verdicts sur des éléments factuels, éliminant ainsi tout doute quant à l’impartialité du procès. En raison des précédentes irrégularités, nous espérons qu’une nouvelle enquête indépendante, menée par des organismes impartiaux, sera effectuée pour s’assurer que tous les aspects de l’affaire sont correctement examinés", sollicite la Diaspora Casamançaise des Amériques et d’Europe (Casa Diaspora).
En attendant le verdict, le Mouvement Vision Citoyenne tient l’opinion nationale et internationale à témoin. Il exige une transparence totale du procès en appel du 24 juillet dans cette affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. Madia et ses compagnons espèrent que le droit sera dit ce jour-là, que les véritables coupables seront arrêtés et que les innocents seront libérés.
Le journaliste René Capain Bassène, l'agent postier Oumar Ampoye Bodian et le chef rebelle César Attoute ont été condamnés à vie. Cependant, ce dernier, malgré les faits qui lui sont reprochés, négociait avec le président Macky Sall. Cette posture donne raison à ceux qui pensent que, dans cette affaire, le régime de l'APR, coutumier de telles pratiques, profitait de la situation pour arrêter des voix innocentes qui critiquaient leurs dérives en Casamance. Deux organisations viennent de lancer un appel aux nouvelles autorités, qui connaissent bien les conséquences de l'injustice.
Le Mouvement Vision Citoyenne émet des réserves par rapport au procès en appel des détenus René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, prévu le 24 juillet prochain dans l’affaire Boffa-Bayotte. « Les inculpés ne sont ni convaincus de la neutralité ni de l’intégrité des magistrats à cause de leur proximité avec ceux qui les avaient jugés », a défendu Madia Diop Sané. Selon la déclaration du Mouvement Vision Citoyenne, si des juges ou magistrats du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ziguinchor sont choisis pour ce procès en appel, le combat est perdu d’avance. Cette prise de position fait suite à la séance de présentation d’avant-procès du journaliste René Capain Bassène et de Oumar Ampoye Bodian, le 18 juillet. Pour ce procès en appel, seuls les détenus René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian se présenteront à la barre le 24 juillet prochain. César Atoute Badiate demeure toujours en contumace, révèle Madia Diop Sané, citant une source judiciaire.
Non à une justice influencée pour liquider des hauts cadres
Dans cette affaire, les détenus René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Ils accusent le régime de l'APR d'être derrière leur arrestation, car aucune preuve tangible n'a été brandie contre eux. La Diaspora Casamançaise des Amériques et d’Europe (Casa Diaspora) souhaite réaffirmer son engagement en faveur d’une justice transparente et équitable. Ce procès représente une opportunité cruciale pour la justice sénégalaise de montrer son indépendance et son impartialité en délivrant un verdict basé sur des preuves concrètes et tangibles.
"Nous demandons que toutes les preuves présentées soient concrètes et vérifiables. Il est essentiel que la justice sénégalaise base ses verdicts sur des éléments factuels, éliminant ainsi tout doute quant à l’impartialité du procès. En raison des précédentes irrégularités, nous espérons qu’une nouvelle enquête indépendante, menée par des organismes impartiaux, sera effectuée pour s’assurer que tous les aspects de l’affaire sont correctement examinés", sollicite la Diaspora Casamançaise des Amériques et d’Europe (Casa Diaspora).
En attendant le verdict, le Mouvement Vision Citoyenne tient l’opinion nationale et internationale à témoin. Il exige une transparence totale du procès en appel du 24 juillet dans cette affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. Madia et ses compagnons espèrent que le droit sera dit ce jour-là, que les véritables coupables seront arrêtés et que les innocents seront libérés.