Dans le cadre du programme-pilote de «migration circulaire», l’Espagne cherche des travailleurs agricoles pour des missions de cueillette et de conditionnement de fruits. L’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha), qui encourage cet appel à candidatures lancé par le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères du Sénégal, à travers le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, interpelle l’Etat du Sénégal sur l’impératif de transparence dans le processus de sélection.
L’Etat du Sénégal et le Royaume d’Espagne ont réactivé un vieux programme : recrutement d’ouvriers agricoles saisonniers. Le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur a lancé un appel à candidatures dans le cadre de ce programme de migration circulaire pour le travail de cueillette et de stockage de fruits et d’entassement de collectes. Ce programme est ouvert aux candidats sur toute l’étendue du territoire national, sans exigence de niveau scolaire, mais avec une tranche d’âge comprise entre 25 et 55 ans. Les candidats retenus seront engagés sous Contrat à durée déterminée (Cdd) de trois mois renouvelables.
Une stratégie pour stopper la vague de migrants irréguliers qui continuent d’envahir les iles espagnoles débordées par cet afflux inédit ?
Le Bureau exécutif de l’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) se demande pourquoi favoriser le travail agricole à l’étranger alors que les terres locales manquent de bras pour contribuer à une autonomie alimentaire. «Un peu comme les esclaves dans les champs de coton en Amérique. Des souverainistes qui délaissent nos terres pour aller servir dans les champs des anciens colons. Pourquoi pas un appel à candidatures pour cultiver nos terres et arriver rapidement à la souveraineté alimentaire tant souhaitée ?»
Et le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères du Sénégal, censé offrir des opportunités économiques à sa jeunesse en quête d’emploi, lance un appel à candidatures pour aller cueillir des fruits en Espagne dans le cadre du Programme de migration circulaire. Président de l’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha), Adama Mbengue salue le lancement de l’appel à candidatures pour aller cueillir des fruits en Espagne… pendant 3 mois, tout en exhortant les jeunes à déposer leurs dossiers dans les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) du 27 au 29 janvier 2025. Mais dans le communiqué, il ne mâche pas ses mots concernant les failles du processus. «Adha interpelle l’Etat du Sénégal sur l’impératif de transparence dans le processus de sélection. Adha dénonce le manque de communication récurrent sur des projets touchant directement les jeunes et la migration circulaire», précise son président Adama Mbengue. Selon Adha, le Programme de migration circulaire Espagne-Sénégal s’inscrit dans une série d’initiatives dont les contours financiers demeurent flous. «Depuis plusieurs années, des initiatives majeures telles que l’aide publique au développement de 128 millions d’euros (environ 85 milliards de F Cfa) dédiée à la migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne (2019-2023), restent opaques, sans aucun rapport public accessible à ce jour», dénonce Adama Mbengue. Mais ce n’est pas tout, il exige également des clarifications sur ces fonds et rappelle que les contrats saisonniers, gérés notamment par les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) et l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpj) dans le cadre d’autres projets comme celui relatif à l’immigration au Canada, méritent une communication «proactive et inclusive pour garantir l’égalité des chances et le respect des droits fondamentaux». Toutefois, au-delà de ces critiques, Adha prône également un changement de paradigme. «Adha appelle à un changement de paradigme, prônant une gouvernance transparente et une gestion équitable des initiatives migratoires, dans le strict respect des droits humains et des principes d’inclusion», conclut le document.
L’Etat du Sénégal et le Royaume d’Espagne ont réactivé un vieux programme : recrutement d’ouvriers agricoles saisonniers. Le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur a lancé un appel à candidatures dans le cadre de ce programme de migration circulaire pour le travail de cueillette et de stockage de fruits et d’entassement de collectes. Ce programme est ouvert aux candidats sur toute l’étendue du territoire national, sans exigence de niveau scolaire, mais avec une tranche d’âge comprise entre 25 et 55 ans. Les candidats retenus seront engagés sous Contrat à durée déterminée (Cdd) de trois mois renouvelables.
Une stratégie pour stopper la vague de migrants irréguliers qui continuent d’envahir les iles espagnoles débordées par cet afflux inédit ?
Le Bureau exécutif de l’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) se demande pourquoi favoriser le travail agricole à l’étranger alors que les terres locales manquent de bras pour contribuer à une autonomie alimentaire. «Un peu comme les esclaves dans les champs de coton en Amérique. Des souverainistes qui délaissent nos terres pour aller servir dans les champs des anciens colons. Pourquoi pas un appel à candidatures pour cultiver nos terres et arriver rapidement à la souveraineté alimentaire tant souhaitée ?»
Et le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères du Sénégal, censé offrir des opportunités économiques à sa jeunesse en quête d’emploi, lance un appel à candidatures pour aller cueillir des fruits en Espagne dans le cadre du Programme de migration circulaire. Président de l’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha), Adama Mbengue salue le lancement de l’appel à candidatures pour aller cueillir des fruits en Espagne… pendant 3 mois, tout en exhortant les jeunes à déposer leurs dossiers dans les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) du 27 au 29 janvier 2025. Mais dans le communiqué, il ne mâche pas ses mots concernant les failles du processus. «Adha interpelle l’Etat du Sénégal sur l’impératif de transparence dans le processus de sélection. Adha dénonce le manque de communication récurrent sur des projets touchant directement les jeunes et la migration circulaire», précise son président Adama Mbengue. Selon Adha, le Programme de migration circulaire Espagne-Sénégal s’inscrit dans une série d’initiatives dont les contours financiers demeurent flous. «Depuis plusieurs années, des initiatives majeures telles que l’aide publique au développement de 128 millions d’euros (environ 85 milliards de F Cfa) dédiée à la migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne (2019-2023), restent opaques, sans aucun rapport public accessible à ce jour», dénonce Adama Mbengue. Mais ce n’est pas tout, il exige également des clarifications sur ces fonds et rappelle que les contrats saisonniers, gérés notamment par les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) et l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpj) dans le cadre d’autres projets comme celui relatif à l’immigration au Canada, méritent une communication «proactive et inclusive pour garantir l’égalité des chances et le respect des droits fondamentaux». Toutefois, au-delà de ces critiques, Adha prône également un changement de paradigme. «Adha appelle à un changement de paradigme, prônant une gouvernance transparente et une gestion équitable des initiatives migratoires, dans le strict respect des droits humains et des principes d’inclusion», conclut le document.