L’Esplanade du Grand Théâtre national a vibré ce samedi au rythme de la deuxième édition de la Caravane nationale de l’espace, SPACEBUS 2025. Une cérémonie présidée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a salué « l’engagement et l’appui » des partenaires nationaux et internationaux ayant permis la tenue de cet événement, devenu un rendez-vous majeur pour la promotion des sciences spatiales au Sénégal.
Dans son discours, le chef de l’État a d’abord tenu à féliciter Maram Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise d’Études spatiales (ASES), ainsi que les partenaires techniques, dont l’Ambassade de France et la coopération luxembourgeoise. « Je félicite chaleureusement Monsieur Maram KAIRE […] ainsi que tous les acteurs et partenaires de notre écosystème spatial », a-t-il déclaré.
Le président Faye a ensuite souligné l’importance de la dimension internationale de cette édition, marquée par la présence d’experts venus de France, Côte d’Ivoire, Bénin, Slovaquie et Togo : « Votre présence témoigne de la solidarité et de la volonté communes de bâtir un avenir innovant pour le Sénégal et pour l’Afrique. »
Le thème de cette édition, Le spatial, levier de développement durable, a été au cœur de son intervention. Citant le père de l’astronautique moderne, Constantin Tsiolkovski – « La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau » – le président a affirmé que « l’exploration et l’exploitation de l’espace ne relèvent pas seulement de la conquête, mais aussi de la recherche de solutions aux défis de notre monde moderne ».
Revenant sur les fondements de la politique spatiale du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant les jalons historiques posés depuis 1998 avec le Plan national de géomatique, la création du GICC, et plus récemment, l’ASES. « Ces initiatives renforcent le rôle des données satellitaires dans des domaines clés », a-t-il affirmé, citant entre autres l’agriculture, la pêche, la sécurité ou encore la santé.
Une des priorités affichées par le chef de l’État reste l’éducation scientifique des jeunes : « Aujourd’hui, seuls 16,5% des candidats au baccalauréat sont inscrits en filière scientifique, un chiffre nettement inférieur à ce qu’il fut par le passé », a-t-il déploré, tout en appelant à « diversifier les filières, créer des outils pédagogiques adaptés » et « promouvoir la culture scientifique ».
Le président a également rappelé le tournant pris en 2024 avec le lancement du premier nanosatellite sénégalais : « Le Sénégal avance résolument vers son ambition de devenir une nation spatiale », a-t-il lancé. Il a par ailleurs annoncé l’accélération de plusieurs projets structurants tels qu’un centre MAIT, des stations de réception satellitaire, un incubateur pour startups spatiales, un observatoire à Khombole, et même un musée de l’aéronautique et de l’espace.
À ses yeux, ces projets doivent aussi favoriser l’employabilité locale : « Elles constitueront […] un pôle d’attractivité pour les secteurs publics et privés, nationaux et internationaux, créant des emplois et soutenant la compétitivité de notre économie. »
Enfin, conscient des enjeux géostratégiques du secteur, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que « le secteur spatial est hautement stratégique : il représente une quatrième révolution après l’industrie, l’électronique et le numérique. »
En s’adressant aux jeunes, il a lancé un message fort d’encouragement et d’ambition : « Votre enthousiasme, votre curiosité et votre créativité sont autant de moteurs pour construire un Sénégal Souverain, Juste et Prospère. […] Le manque de ressources n’est pas un frein : c’est au contraire le meilleur aiguillon pour oser innover et franchir les barrières. »
C’est dans cet esprit d’innovation et de foi en la jeunesse que le président a conclu : « C’est avec fierté et optimisme que je déclare officiellement ouverte la deuxième édition de la Caravane de l’espace, SPACEBUS 2025. »
Dans son discours, le chef de l’État a d’abord tenu à féliciter Maram Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise d’Études spatiales (ASES), ainsi que les partenaires techniques, dont l’Ambassade de France et la coopération luxembourgeoise. « Je félicite chaleureusement Monsieur Maram KAIRE […] ainsi que tous les acteurs et partenaires de notre écosystème spatial », a-t-il déclaré.
Le président Faye a ensuite souligné l’importance de la dimension internationale de cette édition, marquée par la présence d’experts venus de France, Côte d’Ivoire, Bénin, Slovaquie et Togo : « Votre présence témoigne de la solidarité et de la volonté communes de bâtir un avenir innovant pour le Sénégal et pour l’Afrique. »
Le thème de cette édition, Le spatial, levier de développement durable, a été au cœur de son intervention. Citant le père de l’astronautique moderne, Constantin Tsiolkovski – « La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau » – le président a affirmé que « l’exploration et l’exploitation de l’espace ne relèvent pas seulement de la conquête, mais aussi de la recherche de solutions aux défis de notre monde moderne ».
Revenant sur les fondements de la politique spatiale du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant les jalons historiques posés depuis 1998 avec le Plan national de géomatique, la création du GICC, et plus récemment, l’ASES. « Ces initiatives renforcent le rôle des données satellitaires dans des domaines clés », a-t-il affirmé, citant entre autres l’agriculture, la pêche, la sécurité ou encore la santé.
Une des priorités affichées par le chef de l’État reste l’éducation scientifique des jeunes : « Aujourd’hui, seuls 16,5% des candidats au baccalauréat sont inscrits en filière scientifique, un chiffre nettement inférieur à ce qu’il fut par le passé », a-t-il déploré, tout en appelant à « diversifier les filières, créer des outils pédagogiques adaptés » et « promouvoir la culture scientifique ».
Le président a également rappelé le tournant pris en 2024 avec le lancement du premier nanosatellite sénégalais : « Le Sénégal avance résolument vers son ambition de devenir une nation spatiale », a-t-il lancé. Il a par ailleurs annoncé l’accélération de plusieurs projets structurants tels qu’un centre MAIT, des stations de réception satellitaire, un incubateur pour startups spatiales, un observatoire à Khombole, et même un musée de l’aéronautique et de l’espace.
À ses yeux, ces projets doivent aussi favoriser l’employabilité locale : « Elles constitueront […] un pôle d’attractivité pour les secteurs publics et privés, nationaux et internationaux, créant des emplois et soutenant la compétitivité de notre économie. »
Enfin, conscient des enjeux géostratégiques du secteur, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que « le secteur spatial est hautement stratégique : il représente une quatrième révolution après l’industrie, l’électronique et le numérique. »
En s’adressant aux jeunes, il a lancé un message fort d’encouragement et d’ambition : « Votre enthousiasme, votre curiosité et votre créativité sont autant de moteurs pour construire un Sénégal Souverain, Juste et Prospère. […] Le manque de ressources n’est pas un frein : c’est au contraire le meilleur aiguillon pour oser innover et franchir les barrières. »
C’est dans cet esprit d’innovation et de foi en la jeunesse que le président a conclu : « C’est avec fierté et optimisme que je déclare officiellement ouverte la deuxième édition de la Caravane de l’espace, SPACEBUS 2025. »