À l’issue d’une réunion interministérielle tenue le vendredi 11 avril, le Premier ministre Ousmane Sonko a décliné un ensemble de mesures destinées à garantir une meilleure organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’islam pour l’année 2025. Cette rencontre s’est inscrite dans la continuité des efforts engagés pour corriger les dysfonctionnements constatés lors des précédentes éditions du Hajj.
Ousmane Sonko a commencé par dresser un bilan lucide de la situation. Il a relevé les difficultés persistantes dans l’acheminement des pèlerins, le respect des protocoles sanitaires, ainsi que les conditions d’hébergement et de restauration à La Mecque et à Mina. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’une meilleure organisation du séjour des pèlerins pris en charge par les voyagistes privés. « Nous devons tirer toutes les leçons des éditions précédentes et rompre définitivement avec les approximations qui ont longtemps caractérisé l’organisation du Hajj », a-t-il martelé.
Des avancées notables en 2024
Le chef du gouvernement a salué les efforts déjà consentis lors de l’édition 2024, notamment la déconcentration des procédures d’inscription, la revue du cahier des charges avec les voyagistes privés, et le maintien du coût du Hajj à 4.300.000 FCFA malgré une conjoncture défavorable. Il a remercié la Banque islamique du Sénégal pour son rôle dans le préfinancement partiel des dépenses.
Afin de garantir une organisation fluide du Hajj 2025, Ousmane Sonko a pris une série de décisions fermes : « J’engage le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à garantir un transport aérien sûr, confortable et ponctuel pour les 12.860 pèlerins sénégalais attendus. Air Sénégal devra jouer un rôle central dans ce dispositif. »
Sur le plan sanitaire, il a demandé au ministre de la Santé d’augmenter le nombre de médecins accompagnateurs et de veiller à la rigueur du protocole vaccinal. « Nos pèlerins doivent bénéficier d’un encadrement médical optimal durant tout leur séjour en Arabie saoudite », a-t-il souligné.
Concernant le financement, il a exigé une allocation budgétaire complémentaire de 250 millions FCFA d’ici au 30 avril 2025. « Je demande au ministre des Finances de restaurer la dotation budgétaire à son niveau antérieur pour éviter toute rupture dans l’exécution des dépenses liées au Hajj », a-t-il précisé.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’un contrôle rigoureux des opérateurs privés. Il a demandé qu’ils présentent des garanties financières avant toute attribution de quota. « Nous ne pouvons plus tolérer des manquements graves de la part d’opérateurs qui jouent avec la foi et les économies de nos concitoyens. Des sanctions seront prises, y compris le retrait d’agrément », a averti Ousmane Sonko. Il a également invité les autorités à impliquer les Sénégalais établis légalement en Arabie saoudite dans l’encadrement des pèlerins.
Cap sur l’évaluation post-Hajj
Enfin, le Premier ministre a demandé qu’une large concertation soit organisée dans les deux mois suivant le Hajj 2025, afin d’évaluer l’organisation de cette édition. Il souhaite également que les préparatifs des prochaines éditions commencent beaucoup plus tôt. « Le Hajj n’est pas un événement à improviser. Il requiert une anticipation méthodique, une coordination rigoureuse et un sens élevé de responsabilité », a-t-il conclu.
Ousmane Sonko a commencé par dresser un bilan lucide de la situation. Il a relevé les difficultés persistantes dans l’acheminement des pèlerins, le respect des protocoles sanitaires, ainsi que les conditions d’hébergement et de restauration à La Mecque et à Mina. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’une meilleure organisation du séjour des pèlerins pris en charge par les voyagistes privés. « Nous devons tirer toutes les leçons des éditions précédentes et rompre définitivement avec les approximations qui ont longtemps caractérisé l’organisation du Hajj », a-t-il martelé.
Des avancées notables en 2024
Le chef du gouvernement a salué les efforts déjà consentis lors de l’édition 2024, notamment la déconcentration des procédures d’inscription, la revue du cahier des charges avec les voyagistes privés, et le maintien du coût du Hajj à 4.300.000 FCFA malgré une conjoncture défavorable. Il a remercié la Banque islamique du Sénégal pour son rôle dans le préfinancement partiel des dépenses.
Afin de garantir une organisation fluide du Hajj 2025, Ousmane Sonko a pris une série de décisions fermes : « J’engage le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à garantir un transport aérien sûr, confortable et ponctuel pour les 12.860 pèlerins sénégalais attendus. Air Sénégal devra jouer un rôle central dans ce dispositif. »
Sur le plan sanitaire, il a demandé au ministre de la Santé d’augmenter le nombre de médecins accompagnateurs et de veiller à la rigueur du protocole vaccinal. « Nos pèlerins doivent bénéficier d’un encadrement médical optimal durant tout leur séjour en Arabie saoudite », a-t-il souligné.
Concernant le financement, il a exigé une allocation budgétaire complémentaire de 250 millions FCFA d’ici au 30 avril 2025. « Je demande au ministre des Finances de restaurer la dotation budgétaire à son niveau antérieur pour éviter toute rupture dans l’exécution des dépenses liées au Hajj », a-t-il précisé.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’un contrôle rigoureux des opérateurs privés. Il a demandé qu’ils présentent des garanties financières avant toute attribution de quota. « Nous ne pouvons plus tolérer des manquements graves de la part d’opérateurs qui jouent avec la foi et les économies de nos concitoyens. Des sanctions seront prises, y compris le retrait d’agrément », a averti Ousmane Sonko. Il a également invité les autorités à impliquer les Sénégalais établis légalement en Arabie saoudite dans l’encadrement des pèlerins.
Cap sur l’évaluation post-Hajj
Enfin, le Premier ministre a demandé qu’une large concertation soit organisée dans les deux mois suivant le Hajj 2025, afin d’évaluer l’organisation de cette édition. Il souhaite également que les préparatifs des prochaines éditions commencent beaucoup plus tôt. « Le Hajj n’est pas un événement à improviser. Il requiert une anticipation méthodique, une coordination rigoureuse et un sens élevé de responsabilité », a-t-il conclu.
