Après 430 jours de prison, les quatre journalistes du média burundais Iwacu ont été libérés, jeudi 24 décembre. Accusés d'atteinte à la sureté de l'État, ils avaient été arrêtés le 22 octobre 2019 et condamnés à deux ans et demi de détention à l'issue d'une procédure judiciaire très critiquée. Évariste Ndayishimiye leur a finalement accordé une grâce présidentielle.
Ils ont pouvoir passer Noël en famille. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi, les quatre journalistes d'Iwacu, sont libres. Ils ont recouvré la liberté jeudi. Une libération qu'ils doivent à Évariste Ndayishimiye, le président du Burundi, élu en mai et en fonction depuis juin.
Willy Niamitwé, chef du bureau de l'information et de la communication à la présidence burundaise, a déclaré à nos confrères de la rédaction en kiswahili de RFI :
« Je voudrais d'abord rappeler que les quatre journalistes qui sont libérés par grâce présidentielle ont préalablement adressé au président de la République du Burundi une demande de grâce présidentielle, à laquelle il a répondu favorablement. En outre, les quatre journalistes ont payé les amendes à leur charge. Ils se sont bien comportés, ils se sont comportés d'une façon exemplaire durant leur détention. Tous ces éléments ont milité en faveur de leur pardon. »
Les quatre journalistes avaient été arrêtés le 22 octobre 2019 alors qu'ils étaient en reportage. Ils avaient ensuite été condamnés à deux ans et demi de détention, à l'issue d'une procédure judiciaire très critiquée. Saluant « la mesure prise par le chef de l'État », Antoine Kaburahe, le fondateur et directeur des publications du groupe de presse Iwacu, confie :
« C'est vraiment une bonne nouvelle. Ils vont retrouver leurs familles, leurs parents, leurs amis. Nous sommes tellement contents de cette nouvelle tombée ce soir, à la veille de Noël. J'espère vraiment que cette libération soit le début d'une nouvelle page pour les médias au Burundi. Beaucoup de journalistes sont en exil, beaucoup de médias ne fonctionnent pas, dont la BBC. Si ceci pouvait être le début d'une nouvelle histoire, d'une nouvelle collaboration entre les médias et les autorités, parce que le Burundi a vraiment besoin de médias libres. Le Burundi est sur la voie de la reconstruction. Toute démocratie a besoin d'une presse de qualité. Pour notre part, nous continuerons bien sûr de travailler dans cet optique. »
RFI
Ils ont pouvoir passer Noël en famille. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi, les quatre journalistes d'Iwacu, sont libres. Ils ont recouvré la liberté jeudi. Une libération qu'ils doivent à Évariste Ndayishimiye, le président du Burundi, élu en mai et en fonction depuis juin.
Willy Niamitwé, chef du bureau de l'information et de la communication à la présidence burundaise, a déclaré à nos confrères de la rédaction en kiswahili de RFI :
« Je voudrais d'abord rappeler que les quatre journalistes qui sont libérés par grâce présidentielle ont préalablement adressé au président de la République du Burundi une demande de grâce présidentielle, à laquelle il a répondu favorablement. En outre, les quatre journalistes ont payé les amendes à leur charge. Ils se sont bien comportés, ils se sont comportés d'une façon exemplaire durant leur détention. Tous ces éléments ont milité en faveur de leur pardon. »
Les quatre journalistes avaient été arrêtés le 22 octobre 2019 alors qu'ils étaient en reportage. Ils avaient ensuite été condamnés à deux ans et demi de détention, à l'issue d'une procédure judiciaire très critiquée. Saluant « la mesure prise par le chef de l'État », Antoine Kaburahe, le fondateur et directeur des publications du groupe de presse Iwacu, confie :
« C'est vraiment une bonne nouvelle. Ils vont retrouver leurs familles, leurs parents, leurs amis. Nous sommes tellement contents de cette nouvelle tombée ce soir, à la veille de Noël. J'espère vraiment que cette libération soit le début d'une nouvelle page pour les médias au Burundi. Beaucoup de journalistes sont en exil, beaucoup de médias ne fonctionnent pas, dont la BBC. Si ceci pouvait être le début d'une nouvelle histoire, d'une nouvelle collaboration entre les médias et les autorités, parce que le Burundi a vraiment besoin de médias libres. Le Burundi est sur la voie de la reconstruction. Toute démocratie a besoin d'une presse de qualité. Pour notre part, nous continuerons bien sûr de travailler dans cet optique. »
RFI