En 2022, l'Afrique n'a reçu que 3,6 % du financement climatique mondial. Bien que l'Afrique soit le continent le moins émetteur de gaz à effet de serre (GES), elle reste la région la plus touchée par les impacts des changements climatiques. Pour y faire face de manière « efficace », le continent aurait besoin de 400 milliards de dollars par an.
Selon Gareth Phillips, chef de la division du financement du climat et de l’environnement à la Banque africaine de développement (BAD), « les Perspectives économiques en Afrique estiment à 2 700 milliards de dollars le besoin total de financement d’ici à 2030 pour lutter efficacement contre le changement climatique ». Pourtant, en 2022, l'Afrique n'a reçu que 47 milliards de dollars, soit seulement 3,6 % du financement climatique mondial.
M. Phillips a livré ces chiffres lors d’un dialogue de haut niveau sur les solutions innovantes de financement climatique pour l’Afrique. Cet événement, organisé par la BAD, s’est tenu en marge de la COP29, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, du 11 au 24 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan.
Malgré sa contribution marginale de 4 % aux émissions mondiales de GES, selon les Nations unies, l’Afrique subit les effets les plus graves du dérèglement climatique : températures extrêmes, sécheresses récurrentes, inondations dévastatrices, cyclones tropicaux, érosion côtière et élévation du niveau de la mer.
Selon Gareth Phillips, chef de la division du financement du climat et de l’environnement à la Banque africaine de développement (BAD), « les Perspectives économiques en Afrique estiment à 2 700 milliards de dollars le besoin total de financement d’ici à 2030 pour lutter efficacement contre le changement climatique ». Pourtant, en 2022, l'Afrique n'a reçu que 47 milliards de dollars, soit seulement 3,6 % du financement climatique mondial.
M. Phillips a livré ces chiffres lors d’un dialogue de haut niveau sur les solutions innovantes de financement climatique pour l’Afrique. Cet événement, organisé par la BAD, s’est tenu en marge de la COP29, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, du 11 au 24 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan.
Malgré sa contribution marginale de 4 % aux émissions mondiales de GES, selon les Nations unies, l’Afrique subit les effets les plus graves du dérèglement climatique : températures extrêmes, sécheresses récurrentes, inondations dévastatrices, cyclones tropicaux, érosion côtière et élévation du niveau de la mer.