Réuni à Doha, le comité exécutif de la CAF fait face aux pressions du président de la FIFA, Gianni Infantino, favorable au report de la prochaine CAN. Décryptage.
Va-t-on vers un énième glissement de la CAN au Cameroun ? Programmé du 9 janvier au 6 février 2022, le tournoi continental est au centre des attentions du comité exécutif de la Confédération africaine de football. Réuni ce dimanche après-midi à Doha, et par visioconférence pour ses membres non présents au Qatar, l’organe dirigeant de la CAF a écouté les rapports sur l’avancement des derniers travaux et la situation sanitaire dans le pays hôte, sur fond de pressions des clubs européens à ce sujet.
Un facteur X nommé Infantino
Mais le véritable facteur X est ailleurs et se nomme Gianni Infantino. Présent dans la capitale qatarie à l’occasion de la Coupe Arabe, terminée samedi par la victoire de l’Algérie, le président de la FIFA a fait savoir qu’il était favorable à un report de la CAN. Porteur du projet d’une Coupe du monde biennale, l’Italo-Suisse va défendre sa position ce lundi, lors d’une réunion virtuelle avec ses 211 Fédérations, précédemment consultées sur le sujet. Une nouvelle architecture du calendrier qui serait davantage compatible avec le passage à une CAN tous les quatre ans, déjà défendu par Infantino. Le souhait de reporter l’édition à venir s’inscrit dans ce contexte : on passerait d’une 32e édition jouée en 2019 en Egypte à une 33e en 2023, si toutefois le calendrier le permet.
Le comité exécutif sous pression
Cette position ne serait toutefois pas celle d’une majorité des 15 membres du « comex », même si certains se seraient rangés à l’avis du boss de la FIFA, à en croire les échos nous parvenant de Doha. Il faudrait une majorité absolue de voix (soit 8) pour que la CAF décide de reporter son événement majeur. Nous n’en sommes pas encore là, mais ce passage en force de la FIFA pourrait laisser des traces. L’Afrique va-t-elle se soumettre aux desiderata de Zurich ? Alors que Gianni Infantino commence à compter les voix à un peu plus d’un an d’une réélection espérée, la réponse à cette question est tout sauf anodine.
Va-t-on vers un énième glissement de la CAN au Cameroun ? Programmé du 9 janvier au 6 février 2022, le tournoi continental est au centre des attentions du comité exécutif de la Confédération africaine de football. Réuni ce dimanche après-midi à Doha, et par visioconférence pour ses membres non présents au Qatar, l’organe dirigeant de la CAF a écouté les rapports sur l’avancement des derniers travaux et la situation sanitaire dans le pays hôte, sur fond de pressions des clubs européens à ce sujet.
Un facteur X nommé Infantino
Mais le véritable facteur X est ailleurs et se nomme Gianni Infantino. Présent dans la capitale qatarie à l’occasion de la Coupe Arabe, terminée samedi par la victoire de l’Algérie, le président de la FIFA a fait savoir qu’il était favorable à un report de la CAN. Porteur du projet d’une Coupe du monde biennale, l’Italo-Suisse va défendre sa position ce lundi, lors d’une réunion virtuelle avec ses 211 Fédérations, précédemment consultées sur le sujet. Une nouvelle architecture du calendrier qui serait davantage compatible avec le passage à une CAN tous les quatre ans, déjà défendu par Infantino. Le souhait de reporter l’édition à venir s’inscrit dans ce contexte : on passerait d’une 32e édition jouée en 2019 en Egypte à une 33e en 2023, si toutefois le calendrier le permet.
Le comité exécutif sous pression
Cette position ne serait toutefois pas celle d’une majorité des 15 membres du « comex », même si certains se seraient rangés à l’avis du boss de la FIFA, à en croire les échos nous parvenant de Doha. Il faudrait une majorité absolue de voix (soit 8) pour que la CAF décide de reporter son événement majeur. Nous n’en sommes pas encore là, mais ce passage en force de la FIFA pourrait laisser des traces. L’Afrique va-t-elle se soumettre aux desiderata de Zurich ? Alors que Gianni Infantino commence à compter les voix à un peu plus d’un an d’une réélection espérée, la réponse à cette question est tout sauf anodine.