Ces derniers jours, l’Université Assane Seck de Ziguinchor a été le théâtre d’affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants. Ces derniers réclamaient de meilleures conditions d’études, une prise en charge sociale adéquate, et le respect des engagements pris par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ces manifestations ont causé d’importants dégâts matériels dans ce temple du savoir.
Face à cette situation critique, le tout nouveau président du Conseil académique de l’université, le recteur Alassane Diedhiou, a annoncé des mesures drastiques à l’issue d’une réunion d’urgence tenue le mercredi 27 novembre 2024.
Des mesures radicales annoncées
Dans un communiqué officiel, le Conseil académique a décidé : La fermeture, jusqu’à nouvel ordre, du campus pédagogique ; La dissolution des amicales d’étudiants et la suspension de leurs activités de renouvellement ; La dissolution de la coordination des étudiants ; La saisine des instances internes (conseils d’UFR et de département) pour formuler des propositions de modalités de reprise.
Cependant, le recteur a tenu à préciser que cette fermeture ne concerne pas le Centre universitaire de Kolda ni l’UFR 2S, qui poursuivront leurs enseignements en privilégiant les cours en ligne.
Fermeture du campus social : le CROUS réagit
En écho à ces décisions, la direction du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales de Ziguinchor (CROUS/Z) a également annoncé la fermeture du campus social à compter du 27 novembre 2024.
Le directeur du CROUS/Z, le Dr Saliou Baldé, a informé que les étudiants résidant sur le campus social disposent d’un délai de 48 heures, soit jusqu’au vendredi 29 novembre 2024 à 18h30, pour : Rendre les clés de leur chambre ; Restituer le matériel mis à leur disposition (draps, couvertures, etc.). Cette mesure vise, selon lui, à garantir la sécurité et le bien-être de tous, conformément aux directives du Conseil académique.
Vers un suivi de la situation
La direction du CROUS/Z s’engage à rester attentive à toute évolution concernant la situation et à tenir les étudiants informés des prochaines étapes dès que possible. Cette crise souligne une fois de plus les défis récurrents auxquels font face les universités sénégalaises, où les revendications estudiantines se heurtent souvent à des réponses administratives sévères. La communauté universitaire reste suspendue aux prochaines annonces des autorités pour espérer un retour à la normale.
Face à cette situation critique, le tout nouveau président du Conseil académique de l’université, le recteur Alassane Diedhiou, a annoncé des mesures drastiques à l’issue d’une réunion d’urgence tenue le mercredi 27 novembre 2024.
Des mesures radicales annoncées
Dans un communiqué officiel, le Conseil académique a décidé : La fermeture, jusqu’à nouvel ordre, du campus pédagogique ; La dissolution des amicales d’étudiants et la suspension de leurs activités de renouvellement ; La dissolution de la coordination des étudiants ; La saisine des instances internes (conseils d’UFR et de département) pour formuler des propositions de modalités de reprise.
Cependant, le recteur a tenu à préciser que cette fermeture ne concerne pas le Centre universitaire de Kolda ni l’UFR 2S, qui poursuivront leurs enseignements en privilégiant les cours en ligne.
Fermeture du campus social : le CROUS réagit
En écho à ces décisions, la direction du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales de Ziguinchor (CROUS/Z) a également annoncé la fermeture du campus social à compter du 27 novembre 2024.
Le directeur du CROUS/Z, le Dr Saliou Baldé, a informé que les étudiants résidant sur le campus social disposent d’un délai de 48 heures, soit jusqu’au vendredi 29 novembre 2024 à 18h30, pour : Rendre les clés de leur chambre ; Restituer le matériel mis à leur disposition (draps, couvertures, etc.). Cette mesure vise, selon lui, à garantir la sécurité et le bien-être de tous, conformément aux directives du Conseil académique.
Vers un suivi de la situation
La direction du CROUS/Z s’engage à rester attentive à toute évolution concernant la situation et à tenir les étudiants informés des prochaines étapes dès que possible. Cette crise souligne une fois de plus les défis récurrents auxquels font face les universités sénégalaises, où les revendications estudiantines se heurtent souvent à des réponses administratives sévères. La communauté universitaire reste suspendue aux prochaines annonces des autorités pour espérer un retour à la normale.