C’était un huitième de finale inédit, un duel entre deux Guinées qui n’avait jamais eu lieu jusqu’ici dans une CAN. Brillants lors d’une phase de groupe qu’ils ont largement dominée en terminant premiers de leur poule devant le Nigeria et la Côte d’Ivoire, les Equatoguiéens sont entrés sur le terrain avec plus de certitudes que leurs adversaires du jour. Troisième de leur groupe les Guinéens, ont connu un premier tour nettement plus poussif.
Mais la phase à élimination directe est souvent l’occasion de tout remettre à plat, ce que les hommes de Kaba Diawara n’ont pas manqué de tenter de faire en commençant cette rencontre pied au plancher. Le Sily national a mis la pression sur la défense équatoguinéenne dès le début du match en tentant de vite se projeter vers l’avant. Comme à son habitude depuis le début de cette CAN, le Nzalang Nacional a, quant à lui, choisi de laisser venir son adversaire pour tenter de le punir en contre.
Une rencontre sur un faux rythme
La rencontre s’est finalement enlisée sur un faux rythme, comme si les deux équipes voulaient laisser l’initiative du jeu à leur adversaire. La principale victime de ce type de scénario étant d’abord le spectacle, les supporters du stade d’Ebimpé ont eu bien de choses à se mettre sous la dent jusqu’à la pause.
Alors que la seconde période a reprenait tranquillement sur les mêmes bases, le match a enfin fini par s’emballer après un but refusé à Mory Konaté. Seul au deuxième poteau, le défenseur guinéen a ajusté Jesus Owono d’une tête imparable à la reprise d’un coup-franc venu de la gauche, mais l’arbitre a signalé à juste titre le joueur hors-jeu. C’est à peine deux minute plus tard (54 e), que la rencontre a basculé avec l’expulsion de Federico Bicoro pour un pied haut qui a fini dans le ventre du Guinéen Mohamed Bayo.
Nsue se manque sur pénalty
À 11 contre 10, le Syli national va cependant être à deux doigts de se faire piéger après que l’arbitre ait sifflé un penalty en faveur du Nzalang suite à une faute dans la surface sur Iban Edu. C’est le meilleur buteur de la compétition, Emilio Nsue qui a pris la responsabilité de le frapper, mais cette fois-ci la chance ne va pas lui sourire puisque son tir va finir sur le poteau gauche d’Ibrahim Kone, pourtant pris à contrepied.
En infériorité numérique, les Equatoguinéens ont ensuite logiquement commencé à montrer leurs premiers signes de faiblesse en défense. Sous les coups de boutoirs des attaquants guinéens, le Nzalang a longtemps tenu le choc. Mais c’est finalement Mohamed Bayo qui a délivré les 36 000 spectateur du stade d’Ebimpé en propulsé de la tête un ballon venu de la droite dans le but d’Owono à la 98e minute de jeu.
Avec cette victoire arrachée dans les dernières secondes, la Guinée valide son ticket pour les quarts et remporte le premier match à élimination directe de son histoire dans une Coupe d’Afrique des nations. Les Equatoguinéens, eux, pourront longtemps nourrir des regrets après leur penalty loupé.
Mais la phase à élimination directe est souvent l’occasion de tout remettre à plat, ce que les hommes de Kaba Diawara n’ont pas manqué de tenter de faire en commençant cette rencontre pied au plancher. Le Sily national a mis la pression sur la défense équatoguinéenne dès le début du match en tentant de vite se projeter vers l’avant. Comme à son habitude depuis le début de cette CAN, le Nzalang Nacional a, quant à lui, choisi de laisser venir son adversaire pour tenter de le punir en contre.
Une rencontre sur un faux rythme
La rencontre s’est finalement enlisée sur un faux rythme, comme si les deux équipes voulaient laisser l’initiative du jeu à leur adversaire. La principale victime de ce type de scénario étant d’abord le spectacle, les supporters du stade d’Ebimpé ont eu bien de choses à se mettre sous la dent jusqu’à la pause.
Alors que la seconde période a reprenait tranquillement sur les mêmes bases, le match a enfin fini par s’emballer après un but refusé à Mory Konaté. Seul au deuxième poteau, le défenseur guinéen a ajusté Jesus Owono d’une tête imparable à la reprise d’un coup-franc venu de la gauche, mais l’arbitre a signalé à juste titre le joueur hors-jeu. C’est à peine deux minute plus tard (54 e), que la rencontre a basculé avec l’expulsion de Federico Bicoro pour un pied haut qui a fini dans le ventre du Guinéen Mohamed Bayo.
Nsue se manque sur pénalty
À 11 contre 10, le Syli national va cependant être à deux doigts de se faire piéger après que l’arbitre ait sifflé un penalty en faveur du Nzalang suite à une faute dans la surface sur Iban Edu. C’est le meilleur buteur de la compétition, Emilio Nsue qui a pris la responsabilité de le frapper, mais cette fois-ci la chance ne va pas lui sourire puisque son tir va finir sur le poteau gauche d’Ibrahim Kone, pourtant pris à contrepied.
En infériorité numérique, les Equatoguinéens ont ensuite logiquement commencé à montrer leurs premiers signes de faiblesse en défense. Sous les coups de boutoirs des attaquants guinéens, le Nzalang a longtemps tenu le choc. Mais c’est finalement Mohamed Bayo qui a délivré les 36 000 spectateur du stade d’Ebimpé en propulsé de la tête un ballon venu de la droite dans le but d’Owono à la 98e minute de jeu.
Avec cette victoire arrachée dans les dernières secondes, la Guinée valide son ticket pour les quarts et remporte le premier match à élimination directe de son histoire dans une Coupe d’Afrique des nations. Les Equatoguinéens, eux, pourront longtemps nourrir des regrets après leur penalty loupé.