Face à une situation de plus en plus insoutenable, les employés d’Emedia ont annoncé une suspension totale de leurs activités pour une semaine à compter du lundi 21 octobre 2024. Ce mouvement de grève fait suite à près de cinq mois sans paiement de salaires, une situation que les travailleurs jugent inacceptable et qui met en péril leur dignité professionnelle et personnelle.
Le Syndicat national des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics), par la voix de sa section Emedia, a publié un communiqué dénonçant l’inaction de la direction générale, qui n’a entrepris aucune démarche pour remédier à la situation malgré un précédent avertissement. « Ce manque de respect et cette absence de considération signifient pour les travailleurs que nos revendications sont loin d'être satisfaites », déclare le communiqué.
Confrontés à cinq mois d’impayés, les agents d’Emedia, qu’ils soient journalistes, techniciens, animateurs ou chauffeurs, se disent épuisés moralement et financièrement. Le syndicat rappelle que l’article L115 du Code du travail stipule que « les paiements mensuels doivent être effectués au plus tard huit (8) jours après la fin du mois de travail ». En l’absence de ce versement, les employés ont légalement le droit de cesser leur activité, faute de moyens pour subvenir à leurs besoins.
« Il s'agit d'une mesure radicale, certes, mais elle reste le seul moyen de faire comprendre à la direction la gravité de la situation », a souligné le SG de la section Synpics d’Emedia.
Dans son communiqué, le syndicat lance un appel à la mobilisation de l’ensemble des agents, sans exception, pour lutter contre ce qu’il qualifie de « violation de leurs droits les plus élémentaires ». « C'est le moment ou jamais ! », clame-t-il, exhortant chacun à suivre le mot d’ordre pour préserver leur dignité.
Le Synpics invite donc journalistes, cadreurs, monteurs, photographes, chauffeurs et techniciens de surface à observer cette grève d'une semaine, avec l’espoir de faire plier la direction. « Nous et nous seuls pouvons combattre cette injustice », conclut le syndicat.
Le conflit social à Emedia s'inscrit dans une crise plus large, touchant plusieurs entreprises de presse au Sénégal, confrontées à des difficultés financières. Cependant, pour les employés d'Emedia, cette grève représente un dernier recours après de nombreux mois de négociations infructueuses et d’appels restés sans réponse.
La direction générale de l’entreprise n’a, pour l’heure, pas réagi officiellement à cette grève annoncée, mais la tension au sein de l’entreprise est palpable.
Le Syndicat national des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics), par la voix de sa section Emedia, a publié un communiqué dénonçant l’inaction de la direction générale, qui n’a entrepris aucune démarche pour remédier à la situation malgré un précédent avertissement. « Ce manque de respect et cette absence de considération signifient pour les travailleurs que nos revendications sont loin d'être satisfaites », déclare le communiqué.
Confrontés à cinq mois d’impayés, les agents d’Emedia, qu’ils soient journalistes, techniciens, animateurs ou chauffeurs, se disent épuisés moralement et financièrement. Le syndicat rappelle que l’article L115 du Code du travail stipule que « les paiements mensuels doivent être effectués au plus tard huit (8) jours après la fin du mois de travail ». En l’absence de ce versement, les employés ont légalement le droit de cesser leur activité, faute de moyens pour subvenir à leurs besoins.
« Il s'agit d'une mesure radicale, certes, mais elle reste le seul moyen de faire comprendre à la direction la gravité de la situation », a souligné le SG de la section Synpics d’Emedia.
Dans son communiqué, le syndicat lance un appel à la mobilisation de l’ensemble des agents, sans exception, pour lutter contre ce qu’il qualifie de « violation de leurs droits les plus élémentaires ». « C'est le moment ou jamais ! », clame-t-il, exhortant chacun à suivre le mot d’ordre pour préserver leur dignité.
Le Synpics invite donc journalistes, cadreurs, monteurs, photographes, chauffeurs et techniciens de surface à observer cette grève d'une semaine, avec l’espoir de faire plier la direction. « Nous et nous seuls pouvons combattre cette injustice », conclut le syndicat.
Le conflit social à Emedia s'inscrit dans une crise plus large, touchant plusieurs entreprises de presse au Sénégal, confrontées à des difficultés financières. Cependant, pour les employés d'Emedia, cette grève représente un dernier recours après de nombreux mois de négociations infructueuses et d’appels restés sans réponse.
La direction générale de l’entreprise n’a, pour l’heure, pas réagi officiellement à cette grève annoncée, mais la tension au sein de l’entreprise est palpable.