Rien ne bouge au niveau du dialogue national lancé en grande pompe par le président de la République le 28 mai dernier. C’était devant un parterre de personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile. Au même moment, le dialogue politique conduit par le Général Mamadou Niang fait son bonhomme de chemin.
Le dialogue national est-il grippé ? La question mérite d’être posée d’autant plus qu’à quasiment un mois jour pour jour depuis son lancement en grande pompe par le président de la République le 28 mai dernier devant un parterre de personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile, l’enthousiasme suscité par la désignation unanime de l’ancien ministre des Finances d’Abdou Diouf, Famara Ibrahima Sagna, pour piloter ses assises, est vite retombé. En effet, ce dernier avait donné rendez vous aux participants dans 15 jours. Les différentes entités avaient convenu d’un délai de 15 jours pour désigner leurs délégués et le signifier à Famara Ibrahima Sagna qui, à son tour, allait convoquer une première rencontre pour voir comment organiser les ateliers et les modalités du dialogue. Si certains acteurs sociaux déclarent tout haut qu’ils ont déjà envoyé les noms de leurs délégués au président Famara Ibrahima Sagna, ce qui est étonnant et incompréhensible, c’est le silence radio du côté de ce dernier, près d’un mois après.
AFFAIRE PETRO-TIM, LA POMME DE DISCORDE
En fait, depuis le 3 juin dernier, avec la diffusion de l’enquête de la chaine britannique : «Un scandale à 10 milliards de dollars » faisant état de cas de corruption impliquant Aliou Sall, frère du président de la République, le landerneau politique est en ébullition. Pouvoir et opposition ne se font plus de cadeaux entre accusations de corruption et contre accusations. La plateforme « Aar Linu Bokk» multiplie les marches, tandis que le pouvoir active la machine judiciaire. Un événement imprévu qui a le malheur de diviser les acteurs politiques et de casser la confiance qui était sur le point de revenir.
Manifestement, sans que les acteurs le disent ouvertement, cette affaire Pétro-Tim semble avoir grippé le dialogue national, aujourd’hui. En revanche, on ne peut pas en dire autant pour ce qui est du dialogue politique, conduit par le Général Mamadou Niang. Même s’il a failli achoppé avec l’exigence de l’opposition qui veut écarter le ministère de l’Intérieur du processus, la raison a prévalu.
Mamadou Diop Decroix et Cie ont décidé de prendre part à la réunion de ce matin qu’ils voulaient boycotter. L’opposition traditionnelle qui refuse de rejoindre la rue, attend impatiemment la publication des décrets du chef de l’Etat transformant le dialogue sur le processus électoral en un Comité sur le dialogue politique qui posera le débat non seulement sur le processus électoral, mais aussi sur le financement des partis et le statut de l’opposition. Des questions qui sortent du champ de compétence du ministère de l’Intérieur.
Avec L’As
Le dialogue national est-il grippé ? La question mérite d’être posée d’autant plus qu’à quasiment un mois jour pour jour depuis son lancement en grande pompe par le président de la République le 28 mai dernier devant un parterre de personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile, l’enthousiasme suscité par la désignation unanime de l’ancien ministre des Finances d’Abdou Diouf, Famara Ibrahima Sagna, pour piloter ses assises, est vite retombé. En effet, ce dernier avait donné rendez vous aux participants dans 15 jours. Les différentes entités avaient convenu d’un délai de 15 jours pour désigner leurs délégués et le signifier à Famara Ibrahima Sagna qui, à son tour, allait convoquer une première rencontre pour voir comment organiser les ateliers et les modalités du dialogue. Si certains acteurs sociaux déclarent tout haut qu’ils ont déjà envoyé les noms de leurs délégués au président Famara Ibrahima Sagna, ce qui est étonnant et incompréhensible, c’est le silence radio du côté de ce dernier, près d’un mois après.
AFFAIRE PETRO-TIM, LA POMME DE DISCORDE
En fait, depuis le 3 juin dernier, avec la diffusion de l’enquête de la chaine britannique : «Un scandale à 10 milliards de dollars » faisant état de cas de corruption impliquant Aliou Sall, frère du président de la République, le landerneau politique est en ébullition. Pouvoir et opposition ne se font plus de cadeaux entre accusations de corruption et contre accusations. La plateforme « Aar Linu Bokk» multiplie les marches, tandis que le pouvoir active la machine judiciaire. Un événement imprévu qui a le malheur de diviser les acteurs politiques et de casser la confiance qui était sur le point de revenir.
Manifestement, sans que les acteurs le disent ouvertement, cette affaire Pétro-Tim semble avoir grippé le dialogue national, aujourd’hui. En revanche, on ne peut pas en dire autant pour ce qui est du dialogue politique, conduit par le Général Mamadou Niang. Même s’il a failli achoppé avec l’exigence de l’opposition qui veut écarter le ministère de l’Intérieur du processus, la raison a prévalu.
Mamadou Diop Decroix et Cie ont décidé de prendre part à la réunion de ce matin qu’ils voulaient boycotter. L’opposition traditionnelle qui refuse de rejoindre la rue, attend impatiemment la publication des décrets du chef de l’Etat transformant le dialogue sur le processus électoral en un Comité sur le dialogue politique qui posera le débat non seulement sur le processus électoral, mais aussi sur le financement des partis et le statut de l’opposition. Des questions qui sortent du champ de compétence du ministère de l’Intérieur.
Avec L’As