Les populations du paisible village de Ngadiaga, situé à 23 kilomètres du chef-lieu de la commune Notto Gouye Diama, ont vécu un incendie spectaculaire dans la matinée du samedi 19 décembre. Un puits de gaz a pris feu. L’incendie d’une rare violence a été circonscrite mais toujours actif. Il n’a pas fait de victime mortelle.
Il était environ de 9 heures quand de grosses flammes et de la fumée montaient au ciel. Elles émanaient de la zone d’exploitation du gaz naturel par la société Petrosen Forteza, semant la panique. C’est le sauve-qui-peut, les populations ont pris la direction des champs, loin du village où la société Petrosen Forteza exploite plus d’une dizaine de puits de gaz naturel. Des installations qui sont à moins de cent mètres des habitations du village de Ngadiaga. Les populations fuyaient l’incendie spectaculaire qui s’est déclaré dans la zone d’exploitation du gaz.
Il était environ de 9 heures quand de grosses flammes et de la fumée montaient au ciel. Elles émanaient de la zone d’exploitation du gaz naturel par la société Petrosen Forteza, semant la panique. C’est le sauve-qui-peut, les populations ont pris la direction des champs, loin du village où la société Petrosen Forteza exploite plus d’une dizaine de puits de gaz naturel. Des installations qui sont à moins de cent mètres des habitations du village de Ngadiaga. Les populations fuyaient l’incendie spectaculaire qui s’est déclaré dans la zone d’exploitation du gaz.
Abasourdi par les images qu’il apercevait, le maire de Notto Gouye Diama, Maguèye Ndiaye, a lancé un appel aux autorités. «Si l’Etat ne vient pas au secours des populations de Ngadiaga et de Notto Gouye Diama pour éteindre cet incendie à temps, tout pourrait arriver surtout que si les vannes des pipelines ne sont pas fermées », a-t-il déclaré.
Le maire précise que malgré le déploiement des sapeurs-pompiers, venus en masse pour éteindre les flammes, leurs moyens sont limités. Il craint que l’incendie soit alimenté par du gaz et attisé par le vent et qu’il ne soit circonscrit à temps. Tard dans la soirée, les pompiers sont parvenus à maîtriser les flammes même si le feu était encore actif dimanche. Ibrahima Bachir Dramé, directeur de communication de Petrosen indique qu’un blessé léger a été dénombré. Il s’agit d’un agent qui a voulu, au début de l’incendie, circonscrire le feu. D’après M. Dramé, « malgré la panique qui s’est emparée des populations de Ngadiaga et environs, leurs vies ne sont pas menacées par cet incendie». Le service de communication de Petrosen explique qu’il y a eu une poussée subite de gaz. « Dans le domaine pétrolier, on dit que le puits est entré en éruption. Certes, le feu est intense, mais maitrisable par des méthodes bien connues. Et puisqu’il y a des moteurs et autres à proximité, il y a dû y avoir une étincelle qui a pris feu. Mais ce n’est qu’aux termes des opérations que la cause exacte pourrait être déterminée », a précisé M. Dramé. Des propos qui ne rassurent pas le maire de Notto Gouye Diama et ses mandants. « Le gaz est exploité à Ngadiaga depuis une vingtaine d’année. Mais nous ne bénéficions ni d’eau potable ni d’une structure sanitaire si petite soit-elle offerte par Petrosen Forteza », a déploré Samba Gadiaga, un habitant. « En guise d’alerte sur ce danger qui nous guette en permanence, nous avons, récemment, organisé une manifestation pour dénoncer cette insécurité ambiante dans laquelle nous vivons», a-t-il rappelé.
Dans le combat contre les flammes, Petrosen a appelé à la rescousse la Société africaine de raffinage (Sar), mieux outillée pour gérer ce problème