La Fifa et la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) ne tolèreront aucune ingérence étatique dans la gestion des fédérations et n'hésiteront pas à suspendre le Brésil si Ednaldo Rodrigues n'est pas rétabli à la tête de la Fédération brésilienne (CBF), a déclaré lundi à l'AFP une source à la Conmebol. « Le règlement est clair et net. L'intervention de forces externes dans le champ de compétence des (fédérations) associées n'est en aucun cas permis », a déclaré cette source qui a requis l'anonymat.
« Pelé aurait été très triste »
Le président de la CBF Ednaldo Rodrigues a été écarté de ses fonctions le 7 décembre sur décision judiciaire. Un tribunal a invalidé un précédent accord entre la CBF et le parquet de Rio, datant de mars 2022, qui avait permis l'élection de Rodrigues à la tête de la fédération jusqu'en 2026.
« Cette crise n'est pas apparue du jour au lendemain, ce sont des problèmes importants et complexes », a déclaré Edinho, 53 ans, fils du "roi" Pelé, dans un entretien accordé à l'AFP à quelques jours du premier anniversaire de la mort de son père. « Si (Pelé) avait été là cette année, il aurait été très triste. Il était toujours très préoccupé du sort du football brésilien ».
La justice a confié la gestion de la CBF à un intérimaire, José Perdiz, avec pour mandat d'organiser de nouvelles élections. La Fifa et la Conmebol ont décidé d'envoyer une mission à Rio de Janeiro qui commencera à travailler le 8 janvier pour tenter de trouver une solution à la crise.
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Selon le média brésilien UOL, la CBF a reçu un courrier signé d'un membre de la Fifa, Kenny Jean-Marie, et d'un autre de la Conmebol, Monserrat Jiménez Granda, en date du 24 décembre, dans lequel ces deux instances « insistent énergiquement » pour qu'avant le 8 janvier « aucune décision concernant la CBF, et notamment les élections, ne soit prise ».
Mise à l’écart des équipes brésiliennes
Dans le cas contraire, la Fifa n'aura « d'autre choix que de demander à son organe compétent de se saisir du sujet », ce qui pourrait « conduire à une suspension ». Il est précisé dans le courrier qu'une telle suspension de la CBF impliquerait la mise à l'écart des équipes brésiliennes, les sélections comme les clubs, de toutes les compétitions internationales.
Un an après la disparition du légendaire et génial attaquant brésilien, triple champion du monde avec le Brésil (1958, 1962 et 1970), la Seleçao, orpheline de Neymar, blessé le 18 octobre, au moins jusqu'à l'été prochain, ne se porte pas très bien.
Elle n'occupe après six journées que la sixième place, la dernière directement qualificative pour le Mondial 2026, du groupe Amsud où elle reste sur une défaite au Maracana face à l'Argentine (1-0) le 22 novembre.
« Nous connaissons un déclin (...) Nous avons encore de grands joueurs, mais avant, nous avions plus de joueurs de haut niveau qu'aujourd'hui », a estimé Edinho.
« Pelé aurait été très triste »
Le président de la CBF Ednaldo Rodrigues a été écarté de ses fonctions le 7 décembre sur décision judiciaire. Un tribunal a invalidé un précédent accord entre la CBF et le parquet de Rio, datant de mars 2022, qui avait permis l'élection de Rodrigues à la tête de la fédération jusqu'en 2026.
« Cette crise n'est pas apparue du jour au lendemain, ce sont des problèmes importants et complexes », a déclaré Edinho, 53 ans, fils du "roi" Pelé, dans un entretien accordé à l'AFP à quelques jours du premier anniversaire de la mort de son père. « Si (Pelé) avait été là cette année, il aurait été très triste. Il était toujours très préoccupé du sort du football brésilien ».
La justice a confié la gestion de la CBF à un intérimaire, José Perdiz, avec pour mandat d'organiser de nouvelles élections. La Fifa et la Conmebol ont décidé d'envoyer une mission à Rio de Janeiro qui commencera à travailler le 8 janvier pour tenter de trouver une solution à la crise.
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Mise à l’écart des équipes brésiliennes
Dans le cas contraire, la Fifa n'aura « d'autre choix que de demander à son organe compétent de se saisir du sujet », ce qui pourrait « conduire à une suspension ». Il est précisé dans le courrier qu'une telle suspension de la CBF impliquerait la mise à l'écart des équipes brésiliennes, les sélections comme les clubs, de toutes les compétitions internationales.
Un an après la disparition du légendaire et génial attaquant brésilien, triple champion du monde avec le Brésil (1958, 1962 et 1970), la Seleçao, orpheline de Neymar, blessé le 18 octobre, au moins jusqu'à l'été prochain, ne se porte pas très bien.
Elle n'occupe après six journées que la sixième place, la dernière directement qualificative pour le Mondial 2026, du groupe Amsud où elle reste sur une défaite au Maracana face à l'Argentine (1-0) le 22 novembre.
« Nous connaissons un déclin (...) Nous avons encore de grands joueurs, mais avant, nous avions plus de joueurs de haut niveau qu'aujourd'hui », a estimé Edinho.