Menu







Guinée : Le projet de constitution ouvre la voie à une possible candidature de Doumbouya

Mardi 13 Août 2024

En Guinée, le projet de Constitution a été rendu public dans la nuit de dimanche 11 août à lundi 12 août par le Conseil national de la transition. Cela devrait mettre un terme à la transition dirigée par le général Mamadi Doumbouya depuis le coup d’État du 5 septembre 2021. La nouvelle Loi fondamentale doit être votée avant la fin de l’année, avant l’organisation d’élections. Elle propose un système bicaméral et une limitation stricte à deux mandats présidentiels.


​Le projet de Constitution a été mis en ligne cette nuit à 00h20 et reprend en partie ce qui avait été annoncé le 29 juillet dernier lors de sa présentation devant la presse. Comme nouveauté, le texte instaure, dans son article 41, une république bicamérale avec une Assemblée nationale et un Sénat qui sera créé comme nouvelle institution.

Concernant la magistrature suprême, il est indiqué dans l’article 44 que « la durée du mandat du président de la République est de cinq ans, renouvelable une seule fois ».

Comme garde-fous, il est écrit que « nul ne peut de sa vie exercer plus de deux mandats de président de la République ».

Mais le flou persiste donc uniquement sur le cas particulier de Mamadi Doumbouya. Au pouvoir depuis près de trois ans, après avoir renversé l’ex-président Alpha Condé, la charte de la transition indique qu’il ne pourra pas se présenter aux futures échéances électorales.



Mais cette mention n’est pas reprise dans ce projet de Constitution. Pour justifier cette particularité, le président du Conseil national de la transition, Dansa Kourouma, avait déclaré devant la presse que « la Constitution établit des règles générales intemporelles, la Constitution n’individualise pas et ne personnalise pas, sinon elle devient une Constitution taillée sur mesure ».

Ce projet de Constitution ouvre donc la voie à une possible candidature du général Doumbouya.

En contradiction avec l’arrestation des cadres du FNDC ?
Sur les questions des droits et des libertés, le projet de Constitution reprend les mesures progressistes de celle de 2020. La peine de mort reste interdite, tout comme les mutilations génitales féminines. Il est également inscrit que « toute personne arrêtée, gardée à vue ou inculpée doit être informée des motifs de son arrestation ».

Mais depuis un mois, les activistes Billo Bah et Oumar Sylla dit « Foniké Mengué », les deux leaders du Front national de défense de la Constitution (FNDC), ont été arrêtés le 9 juillet dernier en dehors de tout cadre.
exclusif net

Nouveau commentaire :



AUTRES INFOS

Angel Reese (WNBA) et Jayson Tatum (NBA) : plus proches que jamais

Le Stade Rennais : entre tradition et enjeux modernes

Premier League : Nottingham tient tête au leader Liverpool, Arsenal en embuscade

Série A : L’AC Milan s’impose, la Juventus reste piégée dans les matchs nuls

Football centrafricain : Tensions autour de la nomination de Rigobert Song

Centrafrique : La FCF s'insurge contre la nomination de Rigobert Song au poste de sélectionneur

Football : Rigobert Song nommé sélectionneur de l'équipe nationale de Centrafrique

Les enregistrements d’Aïda, la sœur d’Aziz Dabala, secouent les réseaux sociaux. (vidéo)

VDN : L’automobiliste heurte trois agresseurs

JOJ Dakar 2026 : La ministre Khady Diène Gaye inquiète face aux retards des chantiers