Selon Jeune Afrique, le Sénégal est en passe de franchir un cap historique en matière de gestion de ses hydrocarbures en débutant le raffinage local de son pétrole brut. Dès février 2025, la Société africaine de raffinage (SAR), basée à Mbao, prévoit de traiter le brut extrait du gisement offshore de Sangomar. Jusqu’alors, le pays exportait la totalité de sa production, jugée trop impure pour être raffinée localement.
La SAR, dirigée par Mamadou Abib Diop, s’est préparée en ajustant ses infrastructures, bien qu’elles restent insuffisantes pour absorber toute la production locale. Avec une capacité actuelle de 1,5 million de tonnes par an, un projet de seconde raffinerie, baptisé « SAR 2.0 » et prévu pour 2028, pourrait augmenter cette capacité à 5,5 millions de tonnes par an.
Ce projet, combiné à une gestion accrue de la production nationale, pourrait permettre au Sénégal de réduire sa dépendance énergétique, de maximiser les retombées économiques et de consolider sa position dans l’industrie pétrolière ouest-africaine.
La SAR, dirigée par Mamadou Abib Diop, s’est préparée en ajustant ses infrastructures, bien qu’elles restent insuffisantes pour absorber toute la production locale. Avec une capacité actuelle de 1,5 million de tonnes par an, un projet de seconde raffinerie, baptisé « SAR 2.0 » et prévu pour 2028, pourrait augmenter cette capacité à 5,5 millions de tonnes par an.
Ce projet, combiné à une gestion accrue de la production nationale, pourrait permettre au Sénégal de réduire sa dépendance énergétique, de maximiser les retombées économiques et de consolider sa position dans l’industrie pétrolière ouest-africaine.