Le gouvernement Meloni a décidé de retenter ce dimanche 26 janvier ce qu’il considère comme « une solution innovante ». Après l’accord de 2023, très controversé, entre Rome et Tirana pour externaliser des demandes d’asile en Albanie, Rome a démarré les transferts par navire militaire à l’automne 2024. Mais les deux opérations menées en octobre et en novembre ont échoué suite à des décisions de la justice italienne invalidant la rétention de tous les migrants, soit une vingtaine au total.
Ce dimanche, un patrouilleur de la Marine militaire d'Italie, le Cassiopea, a levé l’ancre au port de Lampedusa pour rejoindre le port de Shëngjin avec 49 migrants à bord. Tandis que 53 autres ont « spontanément présenté leur passeport pour éviter leur transfert, ce qui accélérera les procédures pour vérifier s’ils peuvent bénéficier du droit d’asile dans l’UE ou doivent être rapatriés », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi.
La reprise des transferts de migrants vers l’Albanie, uniquement des hommes adultes considérés comme non vulnérables, est liée à deux principales raisons. D’une part, le gouvernement Meloni a décidé de plus attendre la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, chargée de vérifier si la législation italienne est conforme au droit européen.
Les centres albanais à nouveau opérationnels
D’autre part, une nouvelle mesure donne le pouvoir d’invalider, ou non, la détention en Albanie d’un migrant aux juges des Cours d’appel et non plus aux juges de la section des affaires migratoires des tribunaux que l’exécutif estime plus favorables aux demandeurs d’asile.
Les centres d’identification dans le port de Shëngjin et de rétention administrative à Gjadër sont donc de nouveau opérationnels, après avoir été vidés du personnel pendant plus de deux mois, suite à l’invalidation de la rétention de tous les migrants, pour la plupart de Bangladais et Égyptiens. Mais le risque de nouveaux revers judiciaires pour le gouvernement italien est bien réel.
On ne connait pas encore les pays d’origine des migrants à bord du Cassiopea. Le site web du quotidien La Sicilia indique qu'il y a des hommes originaires du Bangladesh et d'Égypte.
Ce dimanche, un patrouilleur de la Marine militaire d'Italie, le Cassiopea, a levé l’ancre au port de Lampedusa pour rejoindre le port de Shëngjin avec 49 migrants à bord. Tandis que 53 autres ont « spontanément présenté leur passeport pour éviter leur transfert, ce qui accélérera les procédures pour vérifier s’ils peuvent bénéficier du droit d’asile dans l’UE ou doivent être rapatriés », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi.
La reprise des transferts de migrants vers l’Albanie, uniquement des hommes adultes considérés comme non vulnérables, est liée à deux principales raisons. D’une part, le gouvernement Meloni a décidé de plus attendre la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, chargée de vérifier si la législation italienne est conforme au droit européen.
Les centres albanais à nouveau opérationnels
D’autre part, une nouvelle mesure donne le pouvoir d’invalider, ou non, la détention en Albanie d’un migrant aux juges des Cours d’appel et non plus aux juges de la section des affaires migratoires des tribunaux que l’exécutif estime plus favorables aux demandeurs d’asile.
Les centres d’identification dans le port de Shëngjin et de rétention administrative à Gjadër sont donc de nouveau opérationnels, après avoir été vidés du personnel pendant plus de deux mois, suite à l’invalidation de la rétention de tous les migrants, pour la plupart de Bangladais et Égyptiens. Mais le risque de nouveaux revers judiciaires pour le gouvernement italien est bien réel.
On ne connait pas encore les pays d’origine des migrants à bord du Cassiopea. Le site web du quotidien La Sicilia indique qu'il y a des hommes originaires du Bangladesh et d'Égypte.