Dimanche soir, la capitale du Nord-Kivu, Goma, a sombré dans le chaos. Les rebelles du M23, appuyés par des troupes rwandaises selon plusieurs sources, ont lancé une offensive d’envergure, semant la terreur dans cette ville stratégique de l’est de la RDC. La situation reste incertaine ce lundi matin, alors que des tirs d’artillerie lourde retentissent encore et que la population se trouve paralysée par les affrontements.
L’aéroport international de Goma est désormais hors d’usage, selon la Monusco, tandis que la frontière avec le Rwanda a été fermée. Les rebelles ont pris le contrôle de la station locale de la RTNC et des zones clés, notamment près de l’aéroport. Le chaos s’est aggravé avec l’incendie de la prison centrale, qui a entraîné une évasion massive de détenus, certains ayant péri dans l’incident.
Réactions internationales et régionales
La situation à Goma suscite une vive inquiétude au niveau international. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé fermement l’offensive et mis en garde contre la chute imminente de la ville. Pendant ce temps, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), présidée par le Kenya, tente de coordonner une réponse diplomatique. William Ruto, président kényan, a convoqué un sommet extraordinaire réunissant Félix Tshisekedi et Paul Kagame dans les prochaines 48 heures.
Une crise humanitaire majeure en gestation
À Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a réuni son gouvernement pour évaluer la situation sécuritaire et humanitaire. Cependant, les avancées concrètes semblent limitées face à une crise qui risque de dégénérer davantage. Avec un ultimatum du M23 arrivé à son terme et des forces armées congolaises démoralisées, la ville de Goma apparaît plus que jamais en sursis.
Quelle issue pour Goma ?
Alors que la communauté internationale appelle au calme, la population de Goma vit des heures d’angoisse, sous une « pluie de balles » selon des témoignages. Le rôle des forces régionales, de la Monusco et des dirigeants de l’EAC sera déterminant dans les prochains jours pour éviter que cette crise ne se transforme en une tragédie à grande échelle.
L’aéroport international de Goma est désormais hors d’usage, selon la Monusco, tandis que la frontière avec le Rwanda a été fermée. Les rebelles ont pris le contrôle de la station locale de la RTNC et des zones clés, notamment près de l’aéroport. Le chaos s’est aggravé avec l’incendie de la prison centrale, qui a entraîné une évasion massive de détenus, certains ayant péri dans l’incident.
Réactions internationales et régionales
La situation à Goma suscite une vive inquiétude au niveau international. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé fermement l’offensive et mis en garde contre la chute imminente de la ville. Pendant ce temps, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), présidée par le Kenya, tente de coordonner une réponse diplomatique. William Ruto, président kényan, a convoqué un sommet extraordinaire réunissant Félix Tshisekedi et Paul Kagame dans les prochaines 48 heures.
Une crise humanitaire majeure en gestation
À Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a réuni son gouvernement pour évaluer la situation sécuritaire et humanitaire. Cependant, les avancées concrètes semblent limitées face à une crise qui risque de dégénérer davantage. Avec un ultimatum du M23 arrivé à son terme et des forces armées congolaises démoralisées, la ville de Goma apparaît plus que jamais en sursis.
Quelle issue pour Goma ?
Alors que la communauté internationale appelle au calme, la population de Goma vit des heures d’angoisse, sous une « pluie de balles » selon des témoignages. Le rôle des forces régionales, de la Monusco et des dirigeants de l’EAC sera déterminant dans les prochains jours pour éviter que cette crise ne se transforme en une tragédie à grande échelle.