Quatre nouveaux soldats sud-africains ont été tués dans les combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué mardi les forces armées sud-africaines (SANDF). Cela porte à 13 le nombre de soldats sud-africains ayant trouvé la mort, après le décès de neuf soldats la semaine dernière.
« Les rebelles du M23 ont lancé une bombe de mortier en direction de l'aéroport de Goma, qui a atterri dans la base de la SANDF, ce qui a entraîné la perte de trois membres de la SANDF », a précisé l'armée dans un communiqué.
Reprise des tirs ce mardi matin à Goma
Les échanges de tirs ont repris de façon intense ce mardi matin, un peu avant 6h30 heure locale, dans les quartiers de la partie est de la ville, à Biréré et Bujovu, ainsi que sur l'axe qui relie le camp Katindo, l'aéroport de Goma et la vill rwandaise de Gisenyi. Cette ville frontalière est collée à Goma.
Des soldats des forces armées congolaises sont dans la zone de l'aéroport. En revanche, le M23 contrôle certaines parties de l'ouest de Goma. Certaines parties de la ville restent inaccessibles aux observateurs indépendants et aux humanitaires, aussi, il est difficile d'établir une cartographie des rapports de force.
Internet est toujours coupé, il n'y a pas de radio non plus : les informations circulent par le bouche-à-oreille. Certains quartiers de Goma sont privés d'eau et d'électricité depuis vendredi. Commerces et pharmacies sont fermés, un calvaire pour les habitants. Des habitants, qui ont profité d'une accalmie pour sortir de chez eux, racontent avoir vu des corps, nombreux, sur les routes.
Les structures sanitaires de Goma sont débordées. La ville est en ce moment un endroit horrible, les déplacés ne savent plus où aller, déclare le directeur de l'ONG Save the children en RDC, qui rappelle que la moitié de ces déplacés sont des enfants. Depuis des semaines, les ONG alertent sur la situation humanitaire dans le Nord-Kivu dont la capitale est Goma, et le Sud-Kivu.
Les chiffres des habitants jetés sur les routes sont vertigineux. Ils sont des centaines de milliers déplacés par les combats, dans un contexte humanitaire qui était déjà décrit par tous comme alarmant. Selon l'ONU, 400 000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.
6h35 : Les postes-frontière avec le Rwanda fermés à Gisenyi
La situation est toujours confuse ce matin à la frontière entre la ville congolaise de Goma et la ville rwandaise de Gisenyi, ce mardi. Cela après une journée de lundi très tendue où au moins cinq civils ont été tués par mortiers ou balles perdues tombées côté rwandais. Selon le porte-parole de l'armée, le brigadier-général Ronald Rwivanga, 35 personnes ont aussi été blessées.
Les deux postes-frontière, la Petite et Grande Barrière, n’ont pas ouvert pour l’instant ce matin. Une frontière où l’armée rwandaise affirme que plus d’une centaine de soldats des FARDC et alliés ont déposé leurs armes lundi dans la journée.
Les tirs et détonations à Goma se font entendre jusqu'à Gisenyi où la majorité des écoles vont rester fermées aujourd’hui dans le centre de la ville qui semble plus calme que d’habitude ce matin, rapporte notre envoyée spéciale, Lucie Mouillaud. Il faut dire qu’un certain nombre de Rwandais qui vivaient à proximité de la frontière, très proches des zones d’affrontements, ont été évacués à plusieurs kilomètres de la ville. Un autre camp de déplacés accueille également quelques centaines de Congolais qui ont fui les affrontements à Goma.
« Les rebelles du M23 ont lancé une bombe de mortier en direction de l'aéroport de Goma, qui a atterri dans la base de la SANDF, ce qui a entraîné la perte de trois membres de la SANDF », a précisé l'armée dans un communiqué.
Reprise des tirs ce mardi matin à Goma
Les échanges de tirs ont repris de façon intense ce mardi matin, un peu avant 6h30 heure locale, dans les quartiers de la partie est de la ville, à Biréré et Bujovu, ainsi que sur l'axe qui relie le camp Katindo, l'aéroport de Goma et la vill rwandaise de Gisenyi. Cette ville frontalière est collée à Goma.
Des soldats des forces armées congolaises sont dans la zone de l'aéroport. En revanche, le M23 contrôle certaines parties de l'ouest de Goma. Certaines parties de la ville restent inaccessibles aux observateurs indépendants et aux humanitaires, aussi, il est difficile d'établir une cartographie des rapports de force.
Internet est toujours coupé, il n'y a pas de radio non plus : les informations circulent par le bouche-à-oreille. Certains quartiers de Goma sont privés d'eau et d'électricité depuis vendredi. Commerces et pharmacies sont fermés, un calvaire pour les habitants. Des habitants, qui ont profité d'une accalmie pour sortir de chez eux, racontent avoir vu des corps, nombreux, sur les routes.
Les structures sanitaires de Goma sont débordées. La ville est en ce moment un endroit horrible, les déplacés ne savent plus où aller, déclare le directeur de l'ONG Save the children en RDC, qui rappelle que la moitié de ces déplacés sont des enfants. Depuis des semaines, les ONG alertent sur la situation humanitaire dans le Nord-Kivu dont la capitale est Goma, et le Sud-Kivu.
Les chiffres des habitants jetés sur les routes sont vertigineux. Ils sont des centaines de milliers déplacés par les combats, dans un contexte humanitaire qui était déjà décrit par tous comme alarmant. Selon l'ONU, 400 000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.
6h35 : Les postes-frontière avec le Rwanda fermés à Gisenyi
La situation est toujours confuse ce matin à la frontière entre la ville congolaise de Goma et la ville rwandaise de Gisenyi, ce mardi. Cela après une journée de lundi très tendue où au moins cinq civils ont été tués par mortiers ou balles perdues tombées côté rwandais. Selon le porte-parole de l'armée, le brigadier-général Ronald Rwivanga, 35 personnes ont aussi été blessées.
Les deux postes-frontière, la Petite et Grande Barrière, n’ont pas ouvert pour l’instant ce matin. Une frontière où l’armée rwandaise affirme que plus d’une centaine de soldats des FARDC et alliés ont déposé leurs armes lundi dans la journée.
Les tirs et détonations à Goma se font entendre jusqu'à Gisenyi où la majorité des écoles vont rester fermées aujourd’hui dans le centre de la ville qui semble plus calme que d’habitude ce matin, rapporte notre envoyée spéciale, Lucie Mouillaud. Il faut dire qu’un certain nombre de Rwandais qui vivaient à proximité de la frontière, très proches des zones d’affrontements, ont été évacués à plusieurs kilomètres de la ville. Un autre camp de déplacés accueille également quelques centaines de Congolais qui ont fui les affrontements à Goma.