Face aux répercussions des manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs semaines, le président kényan William Ruto a pris une décision radicale jeudi 11 juillet en limogeant la quasi-totalité de son gouvernement, à l'exception du ministre des Affaires étrangères et du vice-président. Dans une allocution diffusée en direct à la télévision, le président a déclaré avoir « écouté le peuple du Kenya ».
« Après avoir réfléchi et évalué la performance de mon cabinet, ses réalisations et ses défis, j'ai décidé de limoger immédiatement tous les membres du gouvernement », a annoncé William Ruto. Il a également promis des réformes profondes à travers la mise en place d'un « gouvernement à base élargie » afin de faire face aux problèmes urgents tels que le fardeau de la dette, le chômage croissant et la lutte contre la corruption.
Malgré le retrait du projet de loi de finances contesté, à l'origine des manifestations pour protester contre les augmentations fiscales, celles-ci ont persisté et ont parfois dégénéré en violences et pillages, provoquant une répression policière critiquée. Le mouvement réclamant la démission de William Ruto, symbolisé par le hashtag #RutoMustGo sur les réseaux sociaux, reflète un mécontentement profond envers le président, vu comme un représentant d'un système politique jugé corrompu par une jeunesse désillusionnée.
Au total, les affrontements ont entraîné la mort de près de 40 personnes et conduit à l'arrestation de 250 autres, exacerbant les tensions politiques et sociales dans le pays.
« Après avoir réfléchi et évalué la performance de mon cabinet, ses réalisations et ses défis, j'ai décidé de limoger immédiatement tous les membres du gouvernement », a annoncé William Ruto. Il a également promis des réformes profondes à travers la mise en place d'un « gouvernement à base élargie » afin de faire face aux problèmes urgents tels que le fardeau de la dette, le chômage croissant et la lutte contre la corruption.
Malgré le retrait du projet de loi de finances contesté, à l'origine des manifestations pour protester contre les augmentations fiscales, celles-ci ont persisté et ont parfois dégénéré en violences et pillages, provoquant une répression policière critiquée. Le mouvement réclamant la démission de William Ruto, symbolisé par le hashtag #RutoMustGo sur les réseaux sociaux, reflète un mécontentement profond envers le président, vu comme un représentant d'un système politique jugé corrompu par une jeunesse désillusionnée.
Au total, les affrontements ont entraîné la mort de près de 40 personnes et conduit à l'arrestation de 250 autres, exacerbant les tensions politiques et sociales dans le pays.