La sortie du Directeur général de la Sonatel Sékou Dramé sur les pertes 20 milliards dues aux OTT suscite de nombreuses réactions, dont celle de Ndiaga Gueye, président de l’ASUTIC.
La sortie du Directeur général de la SONATEL Sékou Dramé sur les pertes 20 milliards dues aux OTT suscite de nombreuses réactions. Parmi elles, celle de Ndiaga Gueye le président de l’ASUTIC (Association sénégalaise des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication).
Selon lui Orange, comme tous les autres opérateurs, offre des services de qualité dans le but de satisfaire ses clients. Mais pour lui, cette sortie ne sert qu’à lancer un message à l’Etat. « Ce n’est qu’un appel au secours. Orange veut inciter l’Etat à l’accompagner pour remettre en cause l’utilisation de ces applications par les Sénégalais. Mais ils oublient de dire que ces applications ne sont pas gratuites parce qu’on achète une connexion internet. Et qui vend cette connexion internet ? », lance Ndiaga Gueye.
Concernant les pertes de la Sonatel sur l’année 2018 au Sénégal, il tient à relativiser. « La Sonatel a eu un chiffre d’affaires de 1022 milliards de francs CFA en 2018. Même s’ils ont subi des pertes sur les appels téléphoniques, ils ont pu rattraper le coup sur les services bancaires. La perte concerne seulement un segment », ajoute-t-il.
De plus, Ndiaga Gueye demande à l’Etat de privilégier les intérêts des Sénégalais, ce que ne fait pas l’article 27 du code des communications électroniques. « Cette société est entrain de dire à l’Etat de les accompagner à travers l’article 27. Ce sera juste un moyen pour les opérateurs de décider de bloquer les applications à tout moment ».
En réalité, il est stipulé dans l’article 27 que « l’autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des télécommunications électroniques et veiller au traitement équitable des services similaires ».
Par ailleurs, à la base, l’achat d’un forfait Internet permet de bénéficier à tous les services que confère le réseau informatique. Des applications de messagerie et de téléphonie, en passant par les sites d’information ou de téléchargement, les utilisateurs ont le droit d’usage à la hauteur de leur forfait. Comme le stipule d’ailleurs l’article 25 du code des communications électroniques du Sénégal.
La sortie du Directeur général de la SONATEL Sékou Dramé sur les pertes 20 milliards dues aux OTT suscite de nombreuses réactions. Parmi elles, celle de Ndiaga Gueye le président de l’ASUTIC (Association sénégalaise des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication).
Selon lui Orange, comme tous les autres opérateurs, offre des services de qualité dans le but de satisfaire ses clients. Mais pour lui, cette sortie ne sert qu’à lancer un message à l’Etat. « Ce n’est qu’un appel au secours. Orange veut inciter l’Etat à l’accompagner pour remettre en cause l’utilisation de ces applications par les Sénégalais. Mais ils oublient de dire que ces applications ne sont pas gratuites parce qu’on achète une connexion internet. Et qui vend cette connexion internet ? », lance Ndiaga Gueye.
Concernant les pertes de la Sonatel sur l’année 2018 au Sénégal, il tient à relativiser. « La Sonatel a eu un chiffre d’affaires de 1022 milliards de francs CFA en 2018. Même s’ils ont subi des pertes sur les appels téléphoniques, ils ont pu rattraper le coup sur les services bancaires. La perte concerne seulement un segment », ajoute-t-il.
De plus, Ndiaga Gueye demande à l’Etat de privilégier les intérêts des Sénégalais, ce que ne fait pas l’article 27 du code des communications électroniques. « Cette société est entrain de dire à l’Etat de les accompagner à travers l’article 27. Ce sera juste un moyen pour les opérateurs de décider de bloquer les applications à tout moment ».
En réalité, il est stipulé dans l’article 27 que « l’autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des télécommunications électroniques et veiller au traitement équitable des services similaires ».
Par ailleurs, à la base, l’achat d’un forfait Internet permet de bénéficier à tous les services que confère le réseau informatique. Des applications de messagerie et de téléphonie, en passant par les sites d’information ou de téléchargement, les utilisateurs ont le droit d’usage à la hauteur de leur forfait. Comme le stipule d’ailleurs l’article 25 du code des communications électroniques du Sénégal.