Suite aux annonces de Donald Trump, le président colombien Gustavo Petro a fait savoir que le pays allait appliquer également des droits de douane de 25 % aux importations américaines. Il a demandé « au ministre du Commerce extérieur d'augmenter de 25 % les droits de douane sur les importations en provenance des États-Unis.
Le ministère devrait nous aider à diriger nos exportations vers le monde entier autre que les États-Unis. Nos exportations doivent se développer. J'invite toutes les communautés colombiennes étrangères à commercialiser nos produits », a-t-il affirmé.
Le président colombien Gustavo Petro a condamné le recours à des avions militaires pour ces expulsions. « Les États-Unis ne peuvent pas traiter les migrants colombiens comme des criminels », a-t-il écrit sur le réseau X.
Le gouvernement colombien a annoncé dimanche qu'il allait envoyer son avion présidentiel aux États-Unis pour transporter « dignement » les immigrés en situation irrégulière que l'administration Trump voulait expulser plus tôt dans des avions militaires et dont Bogota a refusé l'entrée.
« Le gouvernement de Colombie, sous la direction du président Gustavo Petro, a mis à disposition l'avion présidentiel pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d'expulsion », a déclaré la présidence dans un communiqué envoyé à la presse.
Ces annonces du président américain interviennent alors que les expulsions promises par Donald Trump s’intensifient. À Chicago, les agents de l’immigration ont déjà commencé leurs arrestations. Le département de la Justice n’a pas donné plus de précisions quant à l’ampleur de ces opérations qui étaient attendues depuis une semaine et qui, selon la Maison Blanche, devaient viser en priorité des sans-papiers condamnés par la justice, rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki.
Une politique d'expulsion américaine contestée
Si le gouvernement mexicain s’est dit prêt vendredi 24 janvier à coopérer avec les autorités, ce n’est pas le cas de tous les pays concernés. Le premier à avoir dénoncé le traitement dégradant infligé par les autorités américaines est le Brésil qui réclame des explications à Washington après l’arrivée d’un premier vol vendredi. Pieds et mains liés, sans eau ni accès aux toilettes, dans une chaleur étouffante, certaines personnes se sont évanouies, a détaillé un des migrants expulsés. Un mépris flagrant des droits fondamentaux, dénoncent les autorités brésiliennes.
D’autres pays ont décidé de prendre les devants, à l’image du Honduras qui a annoncé un plan d’attention à ces concitoyens qui seraient expulsés. Il est question d’un accompagnement consulaire aux États-Unis, puis d’une aide financière, alimentaire et même en matière de recherche d’emploi une fois de retour au pays. Un plan qui doit être mis en œuvre rapidement, tout comme l’a été la nouvelle politique mise en place par l’administration Trump.
Le ministère devrait nous aider à diriger nos exportations vers le monde entier autre que les États-Unis. Nos exportations doivent se développer. J'invite toutes les communautés colombiennes étrangères à commercialiser nos produits », a-t-il affirmé.
Le président colombien Gustavo Petro a condamné le recours à des avions militaires pour ces expulsions. « Les États-Unis ne peuvent pas traiter les migrants colombiens comme des criminels », a-t-il écrit sur le réseau X.
Le gouvernement colombien a annoncé dimanche qu'il allait envoyer son avion présidentiel aux États-Unis pour transporter « dignement » les immigrés en situation irrégulière que l'administration Trump voulait expulser plus tôt dans des avions militaires et dont Bogota a refusé l'entrée.
« Le gouvernement de Colombie, sous la direction du président Gustavo Petro, a mis à disposition l'avion présidentiel pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d'expulsion », a déclaré la présidence dans un communiqué envoyé à la presse.
Ces annonces du président américain interviennent alors que les expulsions promises par Donald Trump s’intensifient. À Chicago, les agents de l’immigration ont déjà commencé leurs arrestations. Le département de la Justice n’a pas donné plus de précisions quant à l’ampleur de ces opérations qui étaient attendues depuis une semaine et qui, selon la Maison Blanche, devaient viser en priorité des sans-papiers condamnés par la justice, rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki.
Une politique d'expulsion américaine contestée
Si le gouvernement mexicain s’est dit prêt vendredi 24 janvier à coopérer avec les autorités, ce n’est pas le cas de tous les pays concernés. Le premier à avoir dénoncé le traitement dégradant infligé par les autorités américaines est le Brésil qui réclame des explications à Washington après l’arrivée d’un premier vol vendredi. Pieds et mains liés, sans eau ni accès aux toilettes, dans une chaleur étouffante, certaines personnes se sont évanouies, a détaillé un des migrants expulsés. Un mépris flagrant des droits fondamentaux, dénoncent les autorités brésiliennes.
D’autres pays ont décidé de prendre les devants, à l’image du Honduras qui a annoncé un plan d’attention à ces concitoyens qui seraient expulsés. Il est question d’un accompagnement consulaire aux États-Unis, puis d’une aide financière, alimentaire et même en matière de recherche d’emploi une fois de retour au pays. Un plan qui doit être mis en œuvre rapidement, tout comme l’a été la nouvelle politique mise en place par l’administration Trump.