Une rumeur partagée sur les réseaux sociaux assure qu’Olena Zelenska, l’épouse du président ukrainien, aurait dépensé 1,1 million de dollars chez le joaillier de luxe Cartier, lors de sa visite aux Etats-Unis à la fin du mois de septembre. Une facture en date du 22 septembre, détaille ainsi qu’elle aurait acheté un bracelet, des boucles d’oreilles et un collier dans la boutique phare de la marque sur la 5e Avenue à New York.
Le nom de la vendeuse figurant sur la facture est celui d’une employée du magasin new-yorkais de joaillerie (qu’on retrouve sur le réseau social LinkedIn). Les références des bracelets, boucle d’oreille et collier correspondent également à celles qu’on peut retrouver en ligne pour ces bijoux. Le document est proche de factures Cartier qu’il est aisé de trouver sur Internet (par exemple sur les sites de revente, où les factures sont accessibles pour authentifier la provenance des bijoux). Ce qui ne suffit évidemment pas à prouver quoi que ce soit.
Le circuit de diffusion de cette «information» est par ailleurs des plus suspects. La facture est en effet tirée d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux, fin septembre, dans laquelle une femme, se présentant comme originaire du Bénin et disant avoir décroché un stage dans la boutique grâce à son oncle, assure qu’elle s’est fait licencier après avoir voulu aider la première dame ukrainienne, lorsque cette dernière faisait ses emplettes à New York. C’est dans un geste de vengeance qu’elle aurait rendu publique une copie de la facture, qu’elle aurait réussi à se procurer.
Ce témoignage a été diffusé dans des stories (vidéos éphémères) sur Instagram par un compte obscur – @gorgeous.bb.jeanette (dont le nom a été modifié deux fois depuis sa création récente en août) –, ne disposant d’aucun abonné, ne suivant personne, et ne comptant aucune publication.
C’est ensuite un site nigérian, The Nation, qui a relayé la rumeur le 2 octobre. Dans un texte signé par «notre reporter», le site prétend qu’un certain Boukari Ouédraogo a recueilli des informations auprès de l’ex-employée. Joint par CheckNews, le rédacteur en chef de The Nation, Sunday Oguntola, indique que le texte publié est «une publication sponsorisée. Nous n’avons pas rédigé l’article. Il a été acheté par un client». L’éditeur n’a pas souhaité préciser l’identité dudit client.
C’est ce texte, financé par un mystérieux tiers, qui a ensuite été repris par d’autres sites et internautes, affichant leur hostilité envers le président ukrainien. Les relais institutionnels pro-russes, comme l’ambassade russe à Londres, se sont ensuite fait un plaisir de partager l’«article» accusateur de The Nation.
Le nom de la vendeuse figurant sur la facture est celui d’une employée du magasin new-yorkais de joaillerie (qu’on retrouve sur le réseau social LinkedIn). Les références des bracelets, boucle d’oreille et collier correspondent également à celles qu’on peut retrouver en ligne pour ces bijoux. Le document est proche de factures Cartier qu’il est aisé de trouver sur Internet (par exemple sur les sites de revente, où les factures sont accessibles pour authentifier la provenance des bijoux). Ce qui ne suffit évidemment pas à prouver quoi que ce soit.
Le circuit de diffusion de cette «information» est par ailleurs des plus suspects. La facture est en effet tirée d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux, fin septembre, dans laquelle une femme, se présentant comme originaire du Bénin et disant avoir décroché un stage dans la boutique grâce à son oncle, assure qu’elle s’est fait licencier après avoir voulu aider la première dame ukrainienne, lorsque cette dernière faisait ses emplettes à New York. C’est dans un geste de vengeance qu’elle aurait rendu publique une copie de la facture, qu’elle aurait réussi à se procurer.
Ce témoignage a été diffusé dans des stories (vidéos éphémères) sur Instagram par un compte obscur – @gorgeous.bb.jeanette (dont le nom a été modifié deux fois depuis sa création récente en août) –, ne disposant d’aucun abonné, ne suivant personne, et ne comptant aucune publication.
C’est ensuite un site nigérian, The Nation, qui a relayé la rumeur le 2 octobre. Dans un texte signé par «notre reporter», le site prétend qu’un certain Boukari Ouédraogo a recueilli des informations auprès de l’ex-employée. Joint par CheckNews, le rédacteur en chef de The Nation, Sunday Oguntola, indique que le texte publié est «une publication sponsorisée. Nous n’avons pas rédigé l’article. Il a été acheté par un client». L’éditeur n’a pas souhaité préciser l’identité dudit client.
C’est ce texte, financé par un mystérieux tiers, qui a ensuite été repris par d’autres sites et internautes, affichant leur hostilité envers le président ukrainien. Les relais institutionnels pro-russes, comme l’ambassade russe à Londres, se sont ensuite fait un plaisir de partager l’«article» accusateur de The Nation.