Le président américain Donald Trump a annoncé la suspension du programme d’aide au développement des États-Unis pour une période de 90 jours. Durant ce laps de temps, son administration réévaluera l’efficacité des programmes et leur alignement avec la nouvelle politique étrangère américaine. Si les États-Unis décident de fermer définitivement les robinets, quelles en seraient les conséquences pour les pays africains ?
Profitant de cette déclaration de Donald Trump pour aborder le sujet, le Niger a réagi indirectement, sans nommer spécifiquement les États-Unis, en évoquant le rôle des ONG occidentales présentes sur son territoire. Lors d’un passage sur la télévision nationale, le ministre nigérien de l’Intérieur, Mohamed Toumba, a révélé que son pays abrite plus de 4 000 ONG, dont 332 étrangères.
"Nous étions surpris par ce chiffre", a reconnu le général, qui a affirmé avoir pris "d’importantes mesures pour assurer le suivi et l’encadrement de ces structures". Le ministre prône une « évaluation » des ONG, qu’il accuse de donner l’impression d’être des « fourre-tout ».
D’après les données communiquées par ces organisations, elles auraient investi 130 milliards de francs CFA au Niger au cours de l’année 2023. Une somme qui, selon le ministre Toumba, ne reflète pas les conditions de vie actuelles des Nigériens. "Si une telle somme avait réellement été investie, cela aurait changé significativement la vie des populations", a-t-il déclaré, exprimant ses doutes sur la transparence et l’impact des interventions de ces ONG.
Le ministre a conclu en affirmant que "les ONG n’ont jamais développé un pays. L’aide n’a jamais développé un pays." Pour lui, le développement durable repose sur l’autonomie : "Si on veut se développer, il faut se développer de la bonne manière, en comptant sur soi-même."
Profitant de cette déclaration de Donald Trump pour aborder le sujet, le Niger a réagi indirectement, sans nommer spécifiquement les États-Unis, en évoquant le rôle des ONG occidentales présentes sur son territoire. Lors d’un passage sur la télévision nationale, le ministre nigérien de l’Intérieur, Mohamed Toumba, a révélé que son pays abrite plus de 4 000 ONG, dont 332 étrangères.
"Nous étions surpris par ce chiffre", a reconnu le général, qui a affirmé avoir pris "d’importantes mesures pour assurer le suivi et l’encadrement de ces structures". Le ministre prône une « évaluation » des ONG, qu’il accuse de donner l’impression d’être des « fourre-tout ».
D’après les données communiquées par ces organisations, elles auraient investi 130 milliards de francs CFA au Niger au cours de l’année 2023. Une somme qui, selon le ministre Toumba, ne reflète pas les conditions de vie actuelles des Nigériens. "Si une telle somme avait réellement été investie, cela aurait changé significativement la vie des populations", a-t-il déclaré, exprimant ses doutes sur la transparence et l’impact des interventions de ces ONG.
Le ministre a conclu en affirmant que "les ONG n’ont jamais développé un pays. L’aide n’a jamais développé un pays." Pour lui, le développement durable repose sur l’autonomie : "Si on veut se développer, il faut se développer de la bonne manière, en comptant sur soi-même."