Samba Diouldé Thiam, l’un des doyens d’âge de la République du Sénégal, a publié une lettre ouverte adressée au Président de la République, sous couvert du Premier ministre et Président du PASTEF, dans laquelle il plaide pour une reconnaissance nationale du Professeur Moussa Seydi.
« Je m’adresse à vous aujourd’hui parce que j’ai entendu un de nos compatriotes déjà très méritant dire que la politique n’a jamais été une vocation ou une tentation pour lui, » écrit-il en introduction, avant de partager un parallèle avec son propre parcours.
Dans sa lettre, Thiam revient sur le dilemme qui a marqué ses jeunes années : « J’ai rencontré un dilemme : être enseignant ou être politique, être les deux avec la même exigence éthique étant impossible à mon entendement. » Il ajoute : « J’ai tranché mon dilemme en renonçant à mal servir l’enseignement, en renonçant à en faire seulement un gagne-pain pour m’occuper ailleurs. »
En s’engageant pleinement dans la politique, il souligne avoir quitté une carrière salariée prometteuse pour répondre à son « devoir révolutionnaire ». Cet engagement, selon lui, n’a jamais été motivé par un intérêt personnel, mais par une volonté de servir la communauté.
« Je m’adresse à vous aujourd’hui parce que j’ai entendu un de nos compatriotes déjà très méritant dire que la politique n’a jamais été une vocation ou une tentation pour lui, » écrit-il en introduction, avant de partager un parallèle avec son propre parcours.
Dans sa lettre, Thiam revient sur le dilemme qui a marqué ses jeunes années : « J’ai rencontré un dilemme : être enseignant ou être politique, être les deux avec la même exigence éthique étant impossible à mon entendement. » Il ajoute : « J’ai tranché mon dilemme en renonçant à mal servir l’enseignement, en renonçant à en faire seulement un gagne-pain pour m’occuper ailleurs. »
En s’engageant pleinement dans la politique, il souligne avoir quitté une carrière salariée prometteuse pour répondre à son « devoir révolutionnaire ». Cet engagement, selon lui, n’a jamais été motivé par un intérêt personnel, mais par une volonté de servir la communauté.
L’exemplarité du Professeur Seydi
C’est dans ce contexte que Thiam évoque le Professeur Moussa Seydi, qu’il qualifie de modèle exceptionnel. « Il a étudié jusqu’à devenir ce qu’il est. Il enseigne, soigne, recherche, publie, administre, rénove, innove et reconstruit, » écrit-il.
Selon lui, Seydi incarne le dévouement au service public, ajoutant que « par sa sensibilité à la misère de ses malades et son aura professionnelle, il a noué des partenariats féconds pour rebâtir son Service et l’élever à la dignité d’un hôpital de référence. »
Une double proposition de parrainage
Pour immortaliser les réalisations de ce médecin de renom, Thiam propose une double reconnaissance : « Je vous propose de donner le nom du Professeur Moussa Seydi au Service qu’il dirige et au CHU de Fann qui abrite le Service. Cette double attribution ne sera pas banale pour immortaliser une contribution qui n’est pas banale. »
Il estime que cet hommage enverrait un message fort : « La symbolique d’un tel acte sera à la dimension du message délivré par vous et de la personne distinguée. »
Un appel à l’unité nationale
Dans sa lettre, Thiam conclut en appelant à l’unité nationale à travers la célébration de figures fédératrices : « Vous êtes en quête de modèles fédérateurs pour fortifier notre projet d’être et de faire patrie ensemble. » Faisant écho aux récentes commémorations des tirailleurs sénégalais et des résistants anticoloniaux, il souligne l’urgence de reconnaître les personnalités vivantes dont les contributions façonnent le présent et l’avenir du Sénégal.