Le 18 décembre 2024, le gouvernement malien a procédé à une série de rebaptisations de rues et de places à Bamako, suivant un décret signé par le chef de la junte. Plusieurs lieux de la capitale, auparavant associés à l’ancienne puissance coloniale française ou à des organisations régionales comme la CEDEAO, ont vu leur nom changer.
Ainsi, l’avenue CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) devient l’avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel), un nouvel ensemble réunissant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous trois dirigés par des régimes militaires depuis 2020. La place du Sommet Afrique-France est désormais remplacée par la place de la Confédération des États du Sahel, symbolisant la nouvelle orientation géopolitique de la région.
De même, plusieurs rues et avenues associées à des figures de l’administration coloniale française, telles que Faidherbe, Brière de L’Isle et Archinard, sont rebaptisées en hommage à des personnalités locales : Mamadou Lamine Dramé, Banzoumana Sissoko et El Hadj Cheick Oumar Tall. L’avenue Ruault prend quant à elle le nom du capitaine Sékou Traoré.
Au total, près de 25 lieux publics, y compris des boulevards, des rues, des places et des établissements, ont été rebaptisés. Cette initiative fait écho à un mouvement plus large dans la région sahélienne, où les régimes militaires ont entrepris, ces dernières années, de modifier les noms de lieux liés à l’histoire coloniale de la France. Le Burkina Faso et le Niger ont déjà initié des démarches similaires, dans un contexte de tensions croissantes avec la France.
Ainsi, l’avenue CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) devient l’avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel), un nouvel ensemble réunissant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous trois dirigés par des régimes militaires depuis 2020. La place du Sommet Afrique-France est désormais remplacée par la place de la Confédération des États du Sahel, symbolisant la nouvelle orientation géopolitique de la région.
De même, plusieurs rues et avenues associées à des figures de l’administration coloniale française, telles que Faidherbe, Brière de L’Isle et Archinard, sont rebaptisées en hommage à des personnalités locales : Mamadou Lamine Dramé, Banzoumana Sissoko et El Hadj Cheick Oumar Tall. L’avenue Ruault prend quant à elle le nom du capitaine Sékou Traoré.
Au total, près de 25 lieux publics, y compris des boulevards, des rues, des places et des établissements, ont été rebaptisés. Cette initiative fait écho à un mouvement plus large dans la région sahélienne, où les régimes militaires ont entrepris, ces dernières années, de modifier les noms de lieux liés à l’histoire coloniale de la France. Le Burkina Faso et le Niger ont déjà initié des démarches similaires, dans un contexte de tensions croissantes avec la France.