Un des avocats d’Ousmane Sonko, Juan Branco, a publié ce matin un post critiquant la proximité entre le gouvernement sénégalais et la France. L’avocat dénonce notamment l’invitation adressée par Bassirou Diomaye Faye aux autorités françaises pour participer à la commémoration du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
« Il y a un an encore, le pouvoir français s’assurait que des Sénégalais massacrent d’autres Sénégalais pour maintenir son emprise. On les invite à revenir, à réinaugurer la danse macabre de leurs ancêtres censément commémorés. Il n’y avait qu’une façon de rendre hommage à ces êtres : rappeler que leur assassinat constitue un socle émancipateur pour tous les peuples. Un socle affirmant qu’il n’y a de liberté que dans la souveraineté. Rechercher reconnaissance et réparation de la France, quatre-vingts ans après, c’est trahir leur mémoire », déplore l’avocat dans son post.
Cette prise de position a surpris certains responsables de Pastef. Face à la polémique suscitée, l’avocat a publié une clarification une heure plus tard.
« Branco n’a pas de problème avec les autorités sénégalaises. Branco a un gros problème avec l’État français, et cela dépasse même Macron et ses amis. C’est quelque chose de très profond. Je vous invite à écouter attentivement son entretien à ce sujet », a-t-il précisé.
« Il y a un an encore, le pouvoir français s’assurait que des Sénégalais massacrent d’autres Sénégalais pour maintenir son emprise. On les invite à revenir, à réinaugurer la danse macabre de leurs ancêtres censément commémorés. Il n’y avait qu’une façon de rendre hommage à ces êtres : rappeler que leur assassinat constitue un socle émancipateur pour tous les peuples. Un socle affirmant qu’il n’y a de liberté que dans la souveraineté. Rechercher reconnaissance et réparation de la France, quatre-vingts ans après, c’est trahir leur mémoire », déplore l’avocat dans son post.
Cette prise de position a surpris certains responsables de Pastef. Face à la polémique suscitée, l’avocat a publié une clarification une heure plus tard.
« Branco n’a pas de problème avec les autorités sénégalaises. Branco a un gros problème avec l’État français, et cela dépasse même Macron et ses amis. C’est quelque chose de très profond. Je vous invite à écouter attentivement son entretien à ce sujet », a-t-il précisé.