Le député Abdoulaye Makhtar Diop a fait une grosse révélation, ce dimanche, sur le plateau du Jury du dimanche. A l'en croire, l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye avait reçu chez lui des députés à la veille du vote de la motion de censure contre lui.
"La motion de censure est moins une affaire de contrôle que de confiance, a précisé le 5e vice-président de l'Assemblée nationale. Mais, nous ne nous sommes jamais retrouvés dans une situation de cohabitation où l'arme de la censure est une arme dissuasive contre le pouvoir."
Makhtar Diop de poursuivre : "Quand le gouvernement d'Abdoul Mbaye était visé par une motion de censure, le Premier ministre lui-même avait reçu, à la veille du vote, beaucoup de députés chez lui pour échanger avec eux sur ce qu'ils devaient faire le jour J."
Le Grande Serigne de Dakar explique, à travers cet exemple, qu'aujourd'hui, même si l'Assemblée nationale a la possibilité de voter une motion de censure, la probabilité est mince dans la mesure où "nous sommes dans un régime où la majorité parlementaire coïncide avec celle du président de la République".
Pour rappel, Abdoul Mbaye, alors Premier ministre, a été confronté au vote d'une motion de censure présentée par les députés du Pds, notamment Modou Diagne Fada, sur la base d'accusations concernant de l'argent que l'ancien Président tchadien Hussein Habré aurait amené à Dakar et dont aurait bénéficié Abdoul Mbaye, alors cadre dans une banque de la place.
"La motion de censure est moins une affaire de contrôle que de confiance, a précisé le 5e vice-président de l'Assemblée nationale. Mais, nous ne nous sommes jamais retrouvés dans une situation de cohabitation où l'arme de la censure est une arme dissuasive contre le pouvoir."
Makhtar Diop de poursuivre : "Quand le gouvernement d'Abdoul Mbaye était visé par une motion de censure, le Premier ministre lui-même avait reçu, à la veille du vote, beaucoup de députés chez lui pour échanger avec eux sur ce qu'ils devaient faire le jour J."
Le Grande Serigne de Dakar explique, à travers cet exemple, qu'aujourd'hui, même si l'Assemblée nationale a la possibilité de voter une motion de censure, la probabilité est mince dans la mesure où "nous sommes dans un régime où la majorité parlementaire coïncide avec celle du président de la République".
Pour rappel, Abdoul Mbaye, alors Premier ministre, a été confronté au vote d'une motion de censure présentée par les députés du Pds, notamment Modou Diagne Fada, sur la base d'accusations concernant de l'argent que l'ancien Président tchadien Hussein Habré aurait amené à Dakar et dont aurait bénéficié Abdoul Mbaye, alors cadre dans une banque de la place.