Abdoulaye Bathily, ancien leader de la LD, est un sujet intéressant pour ne pas dire un cas inquiétant. Voilà l’exemple typique du subjectivisme au gré de ses intérêts propres. Tant qu’il était ministre d’Etat, le Président de la République était le leader travailleur au service du Sénégal. Tant qui était candidat à la présidence de la Commission de l’Union Africaine, le Président Macky Sall, qui a mobilisé ses équipes et l’a soutenu sur tous les plans, était un patriote soucieux du devenir de l’Afrique. Depuis son échec, qui est de son fait, il rue dans les colonnes et les ondes pour pourfendre ce qu’il a naguère adulé. Sa dernière sortie en dit long.
Le regard bien rivé sur le passé où s’entassent les ruines de ses illusions présidentielles dans son pays comme à l’Union Africaine, il fixe les enclos du dogme: les Assises nationales. Oui, ces rencontres des forces vives ont été remarquables par le contenu, la démarche, les résultats et le profil des participants. C’était en 2008. Depuis, l’eau a coulé abondamment sous les ponts sans que notre éminent professeur, parce que cloué dans les prairies paisibles du passé, ne s’en rende compte. Le fort des dogmato-rigides est de ne jamais considérer le temps qui passe. Ils ont des lignes de pensée marquées du sceau de la croyance aux antipodes de la raison. En matière de lutte contre la corruption comme sur les questions politico-institutionnelles, nombre de conclusions des Assises nationales ont été bien mises en œuvre. D’ailleurs, tous les esprits libres savent que les assises n’ont pas produit un chapelet de recettes. Les assises sont un esprit, un cadre stratégique.
Les réalités du moment nous somment toujours d’ajuster nos démarches et les contenus de nos actions. Il faut être moins rigide pour le comprendre. Ceci dit, il faut rappeler que les Assises n’avaient pas de candidat. Donc le Président Macky Sall n’en était pas un. Malgré tout, il a tenu compte de l’esprit des assises et s’en est inspiré. Comme il s’est inspiré de son propre programme Yoonu Yokkute qui a été validé par les Sénégalais. Comme il s’est inspiré d’autres programmes alors présentés par d’autres candidats parce que, pragmatique et inclusif, il a considéré que nul n’a le monopole de la vérité. Engagé dans l’action pour le bien-être des populations et la grandeur de la nation sénégalaise, le Président Sall a su éviter les clivages improductifs pour promouvoir une gouvernance participative entièrement dédiée aux aspirations du peuple sénégalais. Il est donc malvenu, surtout pour quelqu’un qui a participé à plusieurs gouvernements, du président Diouf au Président Sall en passant par le Président Wade (excusez du peu), de pronostiquer le chaos pour son pays. Comme s’il ne savait pas ce qu’est le chaos, cet état de destruction, de ruines et de malheurs.
Comme s’il n’avait pas été représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies dans des pays qui ont vécu le chaos qui charrie la violence, la détresse et le deuil. En tant qu’intellectuel, si ce mot a un sens pour notre éminent professeur, Monsieur Bathily devait plutôt analyser froidement ce qui s’est passé au mois de mars dans notre pays, condamner les fauteurs de violence et surtout prôner la paix des cœurs comme tous les responsables ont fait, dans la sphère laïque comme dans la sphère religieuse.
Heureusement que les oiseaux de mauvais augure ne trouvent nul écho auprès de populations qui ont compris que tels faits ne doivent plus se reproduire. Tout le reste des déclarations de ce monsieur ne sont que ruminations d’échecs successifs. Hélas, on n’y peut rien. Ben Oumar Diagne Majorité présidentielle
Le regard bien rivé sur le passé où s’entassent les ruines de ses illusions présidentielles dans son pays comme à l’Union Africaine, il fixe les enclos du dogme: les Assises nationales. Oui, ces rencontres des forces vives ont été remarquables par le contenu, la démarche, les résultats et le profil des participants. C’était en 2008. Depuis, l’eau a coulé abondamment sous les ponts sans que notre éminent professeur, parce que cloué dans les prairies paisibles du passé, ne s’en rende compte. Le fort des dogmato-rigides est de ne jamais considérer le temps qui passe. Ils ont des lignes de pensée marquées du sceau de la croyance aux antipodes de la raison. En matière de lutte contre la corruption comme sur les questions politico-institutionnelles, nombre de conclusions des Assises nationales ont été bien mises en œuvre. D’ailleurs, tous les esprits libres savent que les assises n’ont pas produit un chapelet de recettes. Les assises sont un esprit, un cadre stratégique.
Les réalités du moment nous somment toujours d’ajuster nos démarches et les contenus de nos actions. Il faut être moins rigide pour le comprendre. Ceci dit, il faut rappeler que les Assises n’avaient pas de candidat. Donc le Président Macky Sall n’en était pas un. Malgré tout, il a tenu compte de l’esprit des assises et s’en est inspiré. Comme il s’est inspiré de son propre programme Yoonu Yokkute qui a été validé par les Sénégalais. Comme il s’est inspiré d’autres programmes alors présentés par d’autres candidats parce que, pragmatique et inclusif, il a considéré que nul n’a le monopole de la vérité. Engagé dans l’action pour le bien-être des populations et la grandeur de la nation sénégalaise, le Président Sall a su éviter les clivages improductifs pour promouvoir une gouvernance participative entièrement dédiée aux aspirations du peuple sénégalais. Il est donc malvenu, surtout pour quelqu’un qui a participé à plusieurs gouvernements, du président Diouf au Président Sall en passant par le Président Wade (excusez du peu), de pronostiquer le chaos pour son pays. Comme s’il ne savait pas ce qu’est le chaos, cet état de destruction, de ruines et de malheurs.
Comme s’il n’avait pas été représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies dans des pays qui ont vécu le chaos qui charrie la violence, la détresse et le deuil. En tant qu’intellectuel, si ce mot a un sens pour notre éminent professeur, Monsieur Bathily devait plutôt analyser froidement ce qui s’est passé au mois de mars dans notre pays, condamner les fauteurs de violence et surtout prôner la paix des cœurs comme tous les responsables ont fait, dans la sphère laïque comme dans la sphère religieuse.
Heureusement que les oiseaux de mauvais augure ne trouvent nul écho auprès de populations qui ont compris que tels faits ne doivent plus se reproduire. Tout le reste des déclarations de ce monsieur ne sont que ruminations d’échecs successifs. Hélas, on n’y peut rien. Ben Oumar Diagne Majorité présidentielle