Je croyais le plus sincèrement du monde que Monsieur Idrissa Seck était intelligent. L'intelligence relève de la capacité à comprendre les situations et construire les instruments pour trouver des solutions aux équations. En politique comme en sciences, le sujet est dans une quête permanente du problème et de sa solution. C'est l'éthique de l'effort et de la rigueur. Je découvre, au regard de ses sorties récurrentes, que M. Idrissa Seck fait plus dans la ruse que dans l'intelligence. La ruse est un stratagème pour sortir ponctuellement de situations difficiles. En attendant d'autres écueils.
Le rusé ne peut rien construire de durable. Sa paresse le limite. Sa psychologie, adossée à l'instant, le met dans l'attente car il n'a pas l'énergie ni la rationalité requises pour entreprendre, par lui-même, une action fondatrice. Les cas les plus manifestes pour illustrer cette incapacité sont les mauvais feuilletons "Les audiences de midi" et "Le protocole de Rebeuss". Mauvais feuilletons car ces deux séquences de la trajectoire de M. Seck sont révélatrices d'une autre posture, j'allais dire imposture : le simulacre et la mauvaise foi. M. Seck ne fait jamais rien en mode authenticité. Il est populiste et démagogue, volontiers mystificateur derrière une rhétorique répétitive et finalement sans enjeu.
Paresseux, il croit en la puissance de la parole. Et lorsque la parole se révèle inapte à créer la réalité qu'il désire, il développe le symptôme névrotique qui l'enferme dans un cocon où il ne peut sortir que l'injure et une violence peu commune dans le propos. C'est ce qui explique ses bouffées délirantes devenues quotidiennes contre le Président Macky Sall qui est, au propre comme au figuré, son miroir tragique, c'est-à-dire son contraire absolu. Sall travaille dans la durée. Seck bricole en bon rusé. Sall est calme. Seck est bavard. Sall monte. Seck descend dans l'enfer du taux électoral groupusculaire et poussiéreux. Sall a une longue expérience professionnelle et politique, acceptant avec humilité de gravir les échelons: conseiller spécial, directeur général, maire, Ministre, député et Président de l'Assemblée nationale. Seck n'a jamais voulu que le numéro 1, dit-il lui-même. Tout autre poste lui est inférieur. C'est l'empressement et la ruse qui l'ont mené à la Primature où il escomptait trouver un raccourci pour le Sommet des sommets. Sall sort des chantiers de terre. Seck sort des formules de ses lectures. Sall est courtois. Seck est exalté. Voilà pourquoi les performances politiques de Sall sont sans commune mesure avec celles de Seck.
Mais aussi, pour conclure, la ruse est incompatible avec l'éthique parce qu'elle met son auteur dans l'inconstance permanente. Le rusé fait de chaque relation humaine un moyen. Il n'est pas étonnant que Seck soit incapable de maintenir son réseau relationnel. Sont partis ses principaux collaborateurs dont on ne peut dire qu'ils sont tous des "traitres": Papa Diouf, Oumar Guèye, Oumar Sarr, Opa Ndiaye, Waly Fall, Ousmane Thiongane, Nafissatou Diop, et d'autres, d'autres encore. D'où s'avère que la ruse révèle également un déficit d'intelligence sociale.
Dans cet enclos de la ruse, de la paresse, de l'inconstance, du simulacre, de la mauvaise foi, de l'arrogance et de la rhétorique violente et injurieuse, au quotidien, il est évident que Seck devient chaque jour plus hargneux, car la réalité et l'histoire son rebelles aux approximations grossières. Pendant ce temps, le Sénégal réel poursuit sa grande marche pour la démocratie, la paix et la prospérité.
El Hadj Hamidou Kassé
Le rusé ne peut rien construire de durable. Sa paresse le limite. Sa psychologie, adossée à l'instant, le met dans l'attente car il n'a pas l'énergie ni la rationalité requises pour entreprendre, par lui-même, une action fondatrice. Les cas les plus manifestes pour illustrer cette incapacité sont les mauvais feuilletons "Les audiences de midi" et "Le protocole de Rebeuss". Mauvais feuilletons car ces deux séquences de la trajectoire de M. Seck sont révélatrices d'une autre posture, j'allais dire imposture : le simulacre et la mauvaise foi. M. Seck ne fait jamais rien en mode authenticité. Il est populiste et démagogue, volontiers mystificateur derrière une rhétorique répétitive et finalement sans enjeu.
Paresseux, il croit en la puissance de la parole. Et lorsque la parole se révèle inapte à créer la réalité qu'il désire, il développe le symptôme névrotique qui l'enferme dans un cocon où il ne peut sortir que l'injure et une violence peu commune dans le propos. C'est ce qui explique ses bouffées délirantes devenues quotidiennes contre le Président Macky Sall qui est, au propre comme au figuré, son miroir tragique, c'est-à-dire son contraire absolu. Sall travaille dans la durée. Seck bricole en bon rusé. Sall est calme. Seck est bavard. Sall monte. Seck descend dans l'enfer du taux électoral groupusculaire et poussiéreux. Sall a une longue expérience professionnelle et politique, acceptant avec humilité de gravir les échelons: conseiller spécial, directeur général, maire, Ministre, député et Président de l'Assemblée nationale. Seck n'a jamais voulu que le numéro 1, dit-il lui-même. Tout autre poste lui est inférieur. C'est l'empressement et la ruse qui l'ont mené à la Primature où il escomptait trouver un raccourci pour le Sommet des sommets. Sall sort des chantiers de terre. Seck sort des formules de ses lectures. Sall est courtois. Seck est exalté. Voilà pourquoi les performances politiques de Sall sont sans commune mesure avec celles de Seck.
Mais aussi, pour conclure, la ruse est incompatible avec l'éthique parce qu'elle met son auteur dans l'inconstance permanente. Le rusé fait de chaque relation humaine un moyen. Il n'est pas étonnant que Seck soit incapable de maintenir son réseau relationnel. Sont partis ses principaux collaborateurs dont on ne peut dire qu'ils sont tous des "traitres": Papa Diouf, Oumar Guèye, Oumar Sarr, Opa Ndiaye, Waly Fall, Ousmane Thiongane, Nafissatou Diop, et d'autres, d'autres encore. D'où s'avère que la ruse révèle également un déficit d'intelligence sociale.
Dans cet enclos de la ruse, de la paresse, de l'inconstance, du simulacre, de la mauvaise foi, de l'arrogance et de la rhétorique violente et injurieuse, au quotidien, il est évident que Seck devient chaque jour plus hargneux, car la réalité et l'histoire son rebelles aux approximations grossières. Pendant ce temps, le Sénégal réel poursuit sa grande marche pour la démocratie, la paix et la prospérité.
El Hadj Hamidou Kassé