18 voitures, des balcons de maisons, des boutiques et autres salons de coiffure ont été attaqués à Liberté 5. Il s’agirait d’un règlement de compte entre deux gangs. Auparavant, un jeune du nom de Ndiaga Diop a été tué par une trentaine de jeunes qui l’ont lynché à mort après l’avoir attaché sur les poteaux des camps du terrain de football.
La victime est par ailleurs décrite par certains comme étant un chef de gang. D’ailleurs lui et ses acolytes seraient responsables des casses perpétrées au niveau des lieux du crime. Diariatou Diop, la cinquantaine, est témoin des faits. Elle a couvert la victime de son pagne. « Il fallait préserver sa dignité, je suis mère et personne ne veut voir son enfant mort dans la rue sans aucune couverture. Il était déjà mort quand je me suis réveillée », narre-t-elle.
La police a déployé un important dispositif sur les lieux. Et pour cause, les assaillants ont menacé de revenir pour venger leur chef exécuté par un le gang rival, selon les dires de la population. “Quand je me rendais à la Mosquée pour la prière de l'aube, ils étaient déjà en train de le rouer de coups”, raconte un notable du quartier. « Quand je sortais de la Mosquée le scénario était le même, c’est un jeune homme attaché sur le poteau des camps du terrain de football qui se faisait toujours lyncher. Ses assaillants étaient plus de trente. Je les ai interpellés et leur ai demandé de se rendre à la police s’ils ont quelque chose à lui reprocher. Tous ceux qui ont prié à la Mosquée ont vu la scène mais je ne reconnais personne. Ils m’ont juste dit qu’il s’agit d’un ivrogne qui a volé et qu’il fallait sanctionner » dit-il. Les habitants du quartier racontent le film de l’horreur.
La victime est par ailleurs décrite par certains comme étant un chef de gang. D’ailleurs lui et ses acolytes seraient responsables des casses perpétrées au niveau des lieux du crime. Diariatou Diop, la cinquantaine, est témoin des faits. Elle a couvert la victime de son pagne. « Il fallait préserver sa dignité, je suis mère et personne ne veut voir son enfant mort dans la rue sans aucune couverture. Il était déjà mort quand je me suis réveillée », narre-t-elle.
La police a déployé un important dispositif sur les lieux. Et pour cause, les assaillants ont menacé de revenir pour venger leur chef exécuté par un le gang rival, selon les dires de la population. “Quand je me rendais à la Mosquée pour la prière de l'aube, ils étaient déjà en train de le rouer de coups”, raconte un notable du quartier. « Quand je sortais de la Mosquée le scénario était le même, c’est un jeune homme attaché sur le poteau des camps du terrain de football qui se faisait toujours lyncher. Ses assaillants étaient plus de trente. Je les ai interpellés et leur ai demandé de se rendre à la police s’ils ont quelque chose à lui reprocher. Tous ceux qui ont prié à la Mosquée ont vu la scène mais je ne reconnais personne. Ils m’ont juste dit qu’il s’agit d’un ivrogne qui a volé et qu’il fallait sanctionner » dit-il. Les habitants du quartier racontent le film de l’horreur.