’Le foncier demeure au cœur de notre politique de développement économique et social. Cependant son statut juridique hybride, marqué par la coexistence de terres immatriculées et une grande majorité de terres non-immatriculées, pose problème. Je peux même dire qu’au Sénégal, l’essentiel des alertes que je reçois, au quotidien, pour les risques de conflit, viennent à plus de 90% du foncier’’, a révélé le président Sall. C’était à la cérémonie d’ouverture du 31eCongrès des notaires d’Afrique qui, pour la 4e fois s’est tenu à Dakar.
Vu l’importance et la nature de ces alertes qu’il reçoit chaque jour, le président Sall trouve qu’il serait judicieux, ‘’dès lors, de tenir compte du potentiel économique des terres non-immatriculées afin d’envisager un nouveau droit d’usage auquel pourrait être attaché le droit réel sécurisé’’. La réflexion devrait alors s’orienter vers le titrement’’ qui consiste à délivrer à une personne physique ou à une collectivité, un document officiel qui justifie de son droit d’utiliser un espace foncier déterminé.
Vu l’importance et la nature de ces alertes qu’il reçoit chaque jour, le président Sall trouve qu’il serait judicieux, ‘’dès lors, de tenir compte du potentiel économique des terres non-immatriculées afin d’envisager un nouveau droit d’usage auquel pourrait être attaché le droit réel sécurisé’’. La réflexion devrait alors s’orienter vers le titrement’’ qui consiste à délivrer à une personne physique ou à une collectivité, un document officiel qui justifie de son droit d’utiliser un espace foncier déterminé.