Ch. A. M. Diop (31 ans) et Nd. Faye (17 ans) sont dans de beaux draps. Ils ont été déférés ce lundi, devant le procureur des mœurs. Le premier nommé est poursuivi pour corruption sur mineure, pédophilie et séquestration. À Nd. Faye, il est reproché des faits de viol sur mineure et coups et blessures volontaires. Ils sont accusés par une fugueuse de 16 ans qui se livrait à la prostitution pour un iPhone 13.
Ils ont été arrêtés par la DSC, à la suite de la plainte de la mère de M. Diédhiou, une fugueuse âgée de 16 ans.
Le 6 décembre 2024, la dame R. Senghor avait saisi d’une plainte la Division spéciale de cybercriminalité (DSC) contre Ch. A. M. Diop et Nd. Faye. La mère de famille dénonçait des faits qu'elle qualifie de séquestration, viol et coups et blessures volontaires au préjudice de sa fille mineure M. Diédhiou. Une enquête a été ouverte.
Entendue sur procès-verbal, la dame R. Senghor soutient qu'au courant du novembre dernier, alors qu'elle était à Fatick, son fils l'a appelée, demandant l'autorisation pour sa sœur M. Diédhiou qui voulait se rendre à la plage avec son amie M. Diaw.
Mais après plusieurs heures, le garçon l’a recontactée pour lui annoncer la disparition de sa petite sœur. La dame est rentrée dare-dare à Dakar et a saisi la brigade de la Foire. Ensuite, elle a interrogé la copine de sa fille qui a affirmé que la jeune fille se trouvait à la plage de la BCEAO de Yoff.
Sur place, la mère a trouvé un groupe de personnes qui l’ont aidée dans ses recherches. Après plusieurs heures, le dénommé Kaba l’a informée que sa fille serait séquestrée par un certain Ch. A. M. Diop. Kaba lui a également révélé que ce dernier faisait partie des personnes lançaient aux trousses de la fille.
Le lendemain, la dame Senghor s'est rendue à la maison du suspect. Mais Ch. A. M. Diop n'y était pas. Ses tantes trouvées sur place lui ont révélé que leur neveu a l'habitude d'héberger de jeunes filles dans sa chambre.
C’est au retour de Ch. Diop que R. Senghor a retrouvé sa fille dans un état déplorable.
‘’Il m’obligeait à me droguer’’
Interrogée, la mineure a déclaré que Ch. A. M. Diop l’a séquestrée pendant deux semaines. Elle rapporte qu’elle a été violée à deux reprises par Nd. Faye. La première fois, le garçon l'avait battue au point que son œil droit s’est enflé. Et la seconde fois s'est déroulée au domicile de Nd. Faye. Et c’est Ch. A. M. Diop qui l’avait ordonnée d'y aller. M. Diédhiou soutient que Ch. Diop l'obligeait à fumer de la cigarette et à se droguer à l'ecstasy. Elle a affirmé avoir fait la connaissance de Ch. A. M Diop à la plage par l’intermédiaire de sa copine Thiama. Cette dernière l’avait demandé de l’accompagner chez Ch. Diop. C’est là que son calvaire a commencé.
Ce que révèle le certificat médical
Après ses dépositions, les hommes du commissaire Djidiack Faye ont établi une réquisition médicale adressée au directeur de l'Institut d'hygiène sociale (ex-Polyclinique) aux fins de constatation. Le médecin a conclu que la fille a une hémorragie conjonctivale de l'œil droit et des lésions hyménales anciennes.
Les policiers ont interpellé Ch. A. M. Diop qui conteste les faits qui lui sont reprochés. Par contre, il a affirmé avoir connu M. Diédhiou à la plage de la BCEAO. Toutefois, il a expliqué que la fille s'est rapprochée de lui, disant qu’elle a fugué de son domicile à cause des problèmes familiaux. Ch. Diop affirme avoir demandé à la fille le numéro de ses parents. Mais M. Diédhiou ne détenait pas leurs contacts. Ch. Diop dit avoir hébergé la plaignante durant une semaine, car il ne pouvait pas la laisser seule à la plage. Le mis en cause a aussi nié le crime de viol. Il a soutenu que Nd. Faye n’est pas son ami. Et il n’est jamais chez lui.
Les limiers ont aussi interpellé Nd. Faye. Interrogé en présence de son oncle il a nié en bloc les accusations de viol. Il a allégué que la présumée victime est son ex-petite amie et que leur relation n'a duré que quelques jours.
Les enquêteurs ont procédé à une seconde audition de la victime en présence de sa maman. Cependant, elle a changé de version. Elle affirme avoir menti sur les faits lors de sa première audition. Car dit-elle, Ch. A. Diop l’avait menacée. Elle a soutenu avoir été violée pour la première fois à la plage de BCEAO par Nd. Faye. Elle en a parlé à Ch. Diop qui lui a proposé de faire partie de son réseau de prostituées et que cela pourrait lui permettre de gagner de l'argent pour s’acheter un iPhone 13.
Aussi le second viol a eu lieu au domicile de Nd. Faye, à Nord-Foire dans le salon. Elle a donné une description des lieux. Les éléments enquêteurs ont effectué le déplacement pour confirmer la description faite par la fille.
Cependant, la victime, qui affirmait lors de sa première audition n'avoir jamais été touchée par son hébergeur Ch. A. M. Diop, est revenue sur ses déclarations. D'après elle, l’homme la forçait chaque nuit à lui faire une fellation. Pire, le sieur Diop la droguait avec des pilules d'ecstasy qui la rendait inconsciente au point qu’elle ne sait pas si son hébergeur l’a violée.
L'exploitation du téléphone de Ch. A. M. Diop, a permis de découvrir des vidéos obscènes de jeunes filles mineures.
D'après seneweb, au terme de l’enquête, Ch. A. M. Diop et Nd. Faye ont été déférés au parquet
Ils ont été arrêtés par la DSC, à la suite de la plainte de la mère de M. Diédhiou, une fugueuse âgée de 16 ans.
Le 6 décembre 2024, la dame R. Senghor avait saisi d’une plainte la Division spéciale de cybercriminalité (DSC) contre Ch. A. M. Diop et Nd. Faye. La mère de famille dénonçait des faits qu'elle qualifie de séquestration, viol et coups et blessures volontaires au préjudice de sa fille mineure M. Diédhiou. Une enquête a été ouverte.
Entendue sur procès-verbal, la dame R. Senghor soutient qu'au courant du novembre dernier, alors qu'elle était à Fatick, son fils l'a appelée, demandant l'autorisation pour sa sœur M. Diédhiou qui voulait se rendre à la plage avec son amie M. Diaw.
Mais après plusieurs heures, le garçon l’a recontactée pour lui annoncer la disparition de sa petite sœur. La dame est rentrée dare-dare à Dakar et a saisi la brigade de la Foire. Ensuite, elle a interrogé la copine de sa fille qui a affirmé que la jeune fille se trouvait à la plage de la BCEAO de Yoff.
Sur place, la mère a trouvé un groupe de personnes qui l’ont aidée dans ses recherches. Après plusieurs heures, le dénommé Kaba l’a informée que sa fille serait séquestrée par un certain Ch. A. M. Diop. Kaba lui a également révélé que ce dernier faisait partie des personnes lançaient aux trousses de la fille.
Le lendemain, la dame Senghor s'est rendue à la maison du suspect. Mais Ch. A. M. Diop n'y était pas. Ses tantes trouvées sur place lui ont révélé que leur neveu a l'habitude d'héberger de jeunes filles dans sa chambre.
C’est au retour de Ch. Diop que R. Senghor a retrouvé sa fille dans un état déplorable.
‘’Il m’obligeait à me droguer’’
Interrogée, la mineure a déclaré que Ch. A. M. Diop l’a séquestrée pendant deux semaines. Elle rapporte qu’elle a été violée à deux reprises par Nd. Faye. La première fois, le garçon l'avait battue au point que son œil droit s’est enflé. Et la seconde fois s'est déroulée au domicile de Nd. Faye. Et c’est Ch. A. M. Diop qui l’avait ordonnée d'y aller. M. Diédhiou soutient que Ch. Diop l'obligeait à fumer de la cigarette et à se droguer à l'ecstasy. Elle a affirmé avoir fait la connaissance de Ch. A. M Diop à la plage par l’intermédiaire de sa copine Thiama. Cette dernière l’avait demandé de l’accompagner chez Ch. Diop. C’est là que son calvaire a commencé.
Ce que révèle le certificat médical
Après ses dépositions, les hommes du commissaire Djidiack Faye ont établi une réquisition médicale adressée au directeur de l'Institut d'hygiène sociale (ex-Polyclinique) aux fins de constatation. Le médecin a conclu que la fille a une hémorragie conjonctivale de l'œil droit et des lésions hyménales anciennes.
Les policiers ont interpellé Ch. A. M. Diop qui conteste les faits qui lui sont reprochés. Par contre, il a affirmé avoir connu M. Diédhiou à la plage de la BCEAO. Toutefois, il a expliqué que la fille s'est rapprochée de lui, disant qu’elle a fugué de son domicile à cause des problèmes familiaux. Ch. Diop affirme avoir demandé à la fille le numéro de ses parents. Mais M. Diédhiou ne détenait pas leurs contacts. Ch. Diop dit avoir hébergé la plaignante durant une semaine, car il ne pouvait pas la laisser seule à la plage. Le mis en cause a aussi nié le crime de viol. Il a soutenu que Nd. Faye n’est pas son ami. Et il n’est jamais chez lui.
Les limiers ont aussi interpellé Nd. Faye. Interrogé en présence de son oncle il a nié en bloc les accusations de viol. Il a allégué que la présumée victime est son ex-petite amie et que leur relation n'a duré que quelques jours.
Les enquêteurs ont procédé à une seconde audition de la victime en présence de sa maman. Cependant, elle a changé de version. Elle affirme avoir menti sur les faits lors de sa première audition. Car dit-elle, Ch. A. Diop l’avait menacée. Elle a soutenu avoir été violée pour la première fois à la plage de BCEAO par Nd. Faye. Elle en a parlé à Ch. Diop qui lui a proposé de faire partie de son réseau de prostituées et que cela pourrait lui permettre de gagner de l'argent pour s’acheter un iPhone 13.
Aussi le second viol a eu lieu au domicile de Nd. Faye, à Nord-Foire dans le salon. Elle a donné une description des lieux. Les éléments enquêteurs ont effectué le déplacement pour confirmer la description faite par la fille.
Cependant, la victime, qui affirmait lors de sa première audition n'avoir jamais été touchée par son hébergeur Ch. A. M. Diop, est revenue sur ses déclarations. D'après elle, l’homme la forçait chaque nuit à lui faire une fellation. Pire, le sieur Diop la droguait avec des pilules d'ecstasy qui la rendait inconsciente au point qu’elle ne sait pas si son hébergeur l’a violée.
L'exploitation du téléphone de Ch. A. M. Diop, a permis de découvrir des vidéos obscènes de jeunes filles mineures.
D'après seneweb, au terme de l’enquête, Ch. A. M. Diop et Nd. Faye ont été déférés au parquet
