Une nouvelle étape majeure vient d’être franchie dans le rapprochement stratégique entre la Russie et les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). À l’occasion d’une visite officielle à Moscou, les chefs de la diplomatie du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont été reçus par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour consolider une coopération militaire déjà active et en pleine expansion.
La Russie, premier pays à reconnaître officiellement l’AES dès sa création en 2023, continue d’afficher son soutien aux régimes militaires de la région. Elle les a reçus avec tous les honneurs ce jeudi 3 avril, soulignant l’importance géopolitique croissante de cette alliance sahélienne. « Notre coopération dans le domaine militaire s’intensifie », a affirmé Lavrov en présence de son homologue malien Abdoulaye Diop, annonçant également une visite d’État du président malien Assimi Goïta à Moscou en juin prochain.
Dans un contexte de désengagement progressif des forces occidentales, notamment françaises, les pays de l’AES ont multiplié les partenariats avec la Russie, qu’ils considèrent désormais comme un « allié sincère et constant ». Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a qualifié la rencontre à Moscou d’« événement historique », marquant selon lui « un tournant » dans la lutte contre le jihadisme, grâce à l’appui de la Russie.
Sur la photo officielle diffusée par le ministère russe, la présence du vice-ministre russe de la Défense, Yunus Bek Yevkurov – figure clé des négociations sécuritaires en Afrique – illustre bien la nature stratégique de cette alliance. Défense, fourniture d’équipements, formation militaire et appui sécuritaire sont au cœur de ce partenariat, qui repose aussi sur des intérêts mutuels liés aux ressources naturelles du Sahel.
Au-delà de la coopération sécuritaire, les échanges ont également porté sur les questions de développement, témoignant d’une volonté affichée d’approfondir une relation multiforme. « Ce n’est pas seulement un partenariat, c’est un engagement politique autour de valeurs partagées », a insisté Abdoulaye Diop.
Alors que l’influence russe s’accroît sur le continent africain, cette rencontre avec la Confédération des États du Sahel pourrait bien devenir un jalon dans la recomposition des alliances géostratégiques en Afrique de l’Ouest.
La Russie, premier pays à reconnaître officiellement l’AES dès sa création en 2023, continue d’afficher son soutien aux régimes militaires de la région. Elle les a reçus avec tous les honneurs ce jeudi 3 avril, soulignant l’importance géopolitique croissante de cette alliance sahélienne. « Notre coopération dans le domaine militaire s’intensifie », a affirmé Lavrov en présence de son homologue malien Abdoulaye Diop, annonçant également une visite d’État du président malien Assimi Goïta à Moscou en juin prochain.
Dans un contexte de désengagement progressif des forces occidentales, notamment françaises, les pays de l’AES ont multiplié les partenariats avec la Russie, qu’ils considèrent désormais comme un « allié sincère et constant ». Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a qualifié la rencontre à Moscou d’« événement historique », marquant selon lui « un tournant » dans la lutte contre le jihadisme, grâce à l’appui de la Russie.
Sur la photo officielle diffusée par le ministère russe, la présence du vice-ministre russe de la Défense, Yunus Bek Yevkurov – figure clé des négociations sécuritaires en Afrique – illustre bien la nature stratégique de cette alliance. Défense, fourniture d’équipements, formation militaire et appui sécuritaire sont au cœur de ce partenariat, qui repose aussi sur des intérêts mutuels liés aux ressources naturelles du Sahel.
Au-delà de la coopération sécuritaire, les échanges ont également porté sur les questions de développement, témoignant d’une volonté affichée d’approfondir une relation multiforme. « Ce n’est pas seulement un partenariat, c’est un engagement politique autour de valeurs partagées », a insisté Abdoulaye Diop.
Alors que l’influence russe s’accroît sur le continent africain, cette rencontre avec la Confédération des États du Sahel pourrait bien devenir un jalon dans la recomposition des alliances géostratégiques en Afrique de l’Ouest.