Dans un entretien accordé au « Jury du dimanche » sur iRadio, Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a affirmé : « Il n’y a pas eu de fonds spécifiquement destinés à la presse parmi les mille milliards de francs CFA dont on a tant parlé. Cela reflète le fait qu'au Sénégal, depuis l'indépendance jusqu'à aujourd'hui, sous la présidence de Macky Sall ou celle de Diomaye Faye, la presse n’est pas perçue comme un secteur stratégique ou névralgique. » Il a ajouté que, dans l'histoire économique du Sénégal, d'autres secteurs comme l'agriculture et l'élevage bénéficient d'un soutien étatique sous forme de fiscalité spécifique, de financements, et d'encadrement juridique, ce qui est absent pour le secteur de la presse.
Kane a également précisé que l’aide apportée à la presse est très insuffisante. Il a comparé le soutien de 1,9 milliard de francs CFA accordé par Macky Sall à une « tontine », soulignant que les critères de distribution n’étaient ni clairs ni respectés. « L’accompagnement du secteur de la presse devrait être similaire à celui de l’agriculture, avec des financements spécifiques à des taux bonifiés, c’est-à-dire inférieurs aux taux des banques commerciales », a-t-il indiqué.
Pour conclure, Kane a souligné que la presse est un secteur vital et stratégique, sans lequel aucun État ou démocratie ne peut fonctionner efficacement : « Aucune démocratie au monde ne peut se développer sans presse. »
Pendant la pandémie de Covid-19, les entreprises de presse ont subi une perte d'environ 70 % de leur chiffre d'affaires et se trouvent désormais en quasi-faillite.
Kane a également précisé que l’aide apportée à la presse est très insuffisante. Il a comparé le soutien de 1,9 milliard de francs CFA accordé par Macky Sall à une « tontine », soulignant que les critères de distribution n’étaient ni clairs ni respectés. « L’accompagnement du secteur de la presse devrait être similaire à celui de l’agriculture, avec des financements spécifiques à des taux bonifiés, c’est-à-dire inférieurs aux taux des banques commerciales », a-t-il indiqué.
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