Plus de huit ans après avoir pris l’une des mesures les plus polémiques sous le magistère de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, Ousmane Ngom continue de se faire l’avocat du célèbre arrêté portant son nom. L’arrêté N° 007580/MINT/SP du 20 Juillet 2011 garde toujours toute sa pertinence, si l’on en croit l’ancien ministre de l’Intérieur (de novembre 2004 à mars 2012). Dans une interview exclusive accordée au groupe Emedia (Emedia.sn, iRadio et iTV), Ousmane Ngom revient sur cette mesure administrative interdisant le rassemblement à caractère politique en centre-ville de Dakar. Voici ses arguments, dans cet extrait de l’entretien exclusif qu’il nous a accordé, que vous pourrez suivre en intégralité sur iTV ce mercredi à 23h GMT et juste après, sur Emedia.sn et sur notre chaine YouTube.
« Je pense que cet arrêté permet de protéger le coeur de l’Etat. D’abord toutes les institutions de la République qui sont au centre ville, je parle également du cordon sanitaire avec les grands hôpitaux, mais surtout le coeur économique et financier, avec plus de 12 établissements financiers, dont la Banque centrale, sont en centre ville. Imaginez que parce que simplement on veut laisser les gens exercer une liberté, qu’il y ait un dérapage t que tout cela soit saccagé, c’est le pays en entier qui est paralysé, qui va subir un choc dont personne ne se relèvera. Il faut tenir compte des impératifs catégoriques : la sécurité publique et les libertés publiques. C’est pourquoi je pense que le moment est venu d’en arriver à un débat national sur les libertés publiques et la sécurité publique, sur l’ordre public et les troubles à l’ordre public, pour que tout le monde prenne conscience que la liberté ne peut aller sans la responsabilité.
« Je pense que cet arrêté permet de protéger le coeur de l’Etat. D’abord toutes les institutions de la République qui sont au centre ville, je parle également du cordon sanitaire avec les grands hôpitaux, mais surtout le coeur économique et financier, avec plus de 12 établissements financiers, dont la Banque centrale, sont en centre ville. Imaginez que parce que simplement on veut laisser les gens exercer une liberté, qu’il y ait un dérapage t que tout cela soit saccagé, c’est le pays en entier qui est paralysé, qui va subir un choc dont personne ne se relèvera. Il faut tenir compte des impératifs catégoriques : la sécurité publique et les libertés publiques. C’est pourquoi je pense que le moment est venu d’en arriver à un débat national sur les libertés publiques et la sécurité publique, sur l’ordre public et les troubles à l’ordre public, pour que tout le monde prenne conscience que la liberté ne peut aller sans la responsabilité.