La guerre est désormais déclarée entre les responsables de Pastef et les proches de Khalifa Sall. Avant même que la justice ne se prononce, Waly Diouf Bodian, membre de Pastef et Directeur général du PAD, exige la destitution de Barthélémy Dias. « Dégager Barth de la mairie est une exigence légale qui s’impose à toute autorité administrative compétente. Je ne vois pas pourquoi un quelconque accommodement moral prolongerait illégalement son mandat. » Des propos jugés orduriers et irrespectueux par Moussa Taye, qui a exprimé son indignation dans une lettre ouverte publiée par Exclusif.net. Voici l’intégralité de cette lettre :
Lettre ouverte de Moussa Taye à Waly Diouf Bodian
Depuis l’accession de PASTEF au pouvoir, je découvre un nouveau personnage. Au garçon modéré et très humble s'est substitué un homme d'une arrogance insupportable, d'une vulgarité onctueuse et d'une intolérance épouvantable. Au début, je pensais qu'un lugubre administrateur de compte était derrière le clavier.
Que s'est-il donc passé, cher ami ?
L’épreuve du pouvoir t’a-t-elle rendu aveugle au point de sombrer dans une cécité intellectuelle sans commune mesure ? Ou est-ce ta vraie nature qui se dévoile au contact des ors et ornements du pouvoir ?
Ton langage ordurier et tes positions guerrières témoignent d’une vacuité scientifique que je n’aurais jamais imaginée d’un cadre des impôts.
Si la politique est une guerre, c’est bien une guerre des idées. Revenons donc sur le terrain des idées en rivalisant de créativité et d’ingéniosité. Le pays en a besoin. Le Port, fleuron de notre économie, qui repose sur tes frêles épaules, en a besoin.
Votre passé récent devrait vous inciter à faire preuve de plus de tolérance dans la vie sociale et de rigueur dans l’application de la loi, en évitant les contorsions dangereuses.
Pour parler spécifiquement du mandat du Maire de Dakar, je vous renvoie à la page de l’éminent avocat Cheikh Khoureychi BA, qui écrivait au lendemain du procès de l’affaire Ndiaga Diouf que « Barthélémy perd son mandat de député mais conserve sa mairie ».
Rien ne change sur ce plan. La loi est claire, comme l’a si bien rappelé l’avocat de Barthélémy et d’Ousmane Sonko.
La politique, cher ami, c’est aussi l’art de concilier des positions divergentes. C’est cela son côté diplomatique. Et la diplomatie commence par la réforme du langage. C’est aussi valable en politique.
Redeviens toi-même, c’est-à-dire le garçon modeste et pondéré avec qui j’aimais échanger souvent. Et surtout, concentre-toi sur l’immense chantier de développement de l’économie maritime.
Fraternellement,
Moussa TAYE
Lettre ouverte de Moussa Taye à Waly Diouf Bodian
Depuis l’accession de PASTEF au pouvoir, je découvre un nouveau personnage. Au garçon modéré et très humble s'est substitué un homme d'une arrogance insupportable, d'une vulgarité onctueuse et d'une intolérance épouvantable. Au début, je pensais qu'un lugubre administrateur de compte était derrière le clavier.
Que s'est-il donc passé, cher ami ?
L’épreuve du pouvoir t’a-t-elle rendu aveugle au point de sombrer dans une cécité intellectuelle sans commune mesure ? Ou est-ce ta vraie nature qui se dévoile au contact des ors et ornements du pouvoir ?
Ton langage ordurier et tes positions guerrières témoignent d’une vacuité scientifique que je n’aurais jamais imaginée d’un cadre des impôts.
Si la politique est une guerre, c’est bien une guerre des idées. Revenons donc sur le terrain des idées en rivalisant de créativité et d’ingéniosité. Le pays en a besoin. Le Port, fleuron de notre économie, qui repose sur tes frêles épaules, en a besoin.
Votre passé récent devrait vous inciter à faire preuve de plus de tolérance dans la vie sociale et de rigueur dans l’application de la loi, en évitant les contorsions dangereuses.
Pour parler spécifiquement du mandat du Maire de Dakar, je vous renvoie à la page de l’éminent avocat Cheikh Khoureychi BA, qui écrivait au lendemain du procès de l’affaire Ndiaga Diouf que « Barthélémy perd son mandat de député mais conserve sa mairie ».
Rien ne change sur ce plan. La loi est claire, comme l’a si bien rappelé l’avocat de Barthélémy et d’Ousmane Sonko.
La politique, cher ami, c’est aussi l’art de concilier des positions divergentes. C’est cela son côté diplomatique. Et la diplomatie commence par la réforme du langage. C’est aussi valable en politique.
Redeviens toi-même, c’est-à-dire le garçon modeste et pondéré avec qui j’aimais échanger souvent. Et surtout, concentre-toi sur l’immense chantier de développement de l’économie maritime.
Fraternellement,
Moussa TAYE